Lors de sa visite d’État en France, le président angolais João Lourenço a fait de la coopération économique un des axes prioritaires de ses discussions. Accueilli au MEDEF, le chef d’État angolais a présenté une vision ambitieuse de l’avenir économique de son pays, s’appuyant sur des partenariats stratégiques pour accélérer son développement.
Face à un modèle économique historiquement dépendant des hydrocarbures, l’Angola s’efforce désormais de diversifier ses sources de revenus. Cette démarche implique non seulement une transformation structurelle, mais également l’intégration de solutions innovantes. La France, par son savoir-faire dans divers secteurs comme les infrastructures, l’énergie ou encore l’agro-industrie, se positionne comme un partenaire de choix.

L’un des projets phares évoqués lors de cette rencontre a été le corridor de Lobito. Ce chantier d’envergure vise à renforcer les échanges entre l’Angola et ses voisins régionaux, notamment la République démocratique du Congo et la Zambie. Sa concrétisation pourrait transformer la région en un pôle logistique clé en Afrique australe. Pour cela, des collaborations public-privé sont nécessaires afin de mobiliser les ressources financières et technologiques adéquates.
Au-delà des infrastructures, la transition énergétique angolaise a également été au centre des discussions. L’Angola souhaite s’inspirer des expériences françaises en matière de gestion durable des ressources et de développement des énergies renouvelables. Des entreprises françaises ont d’ailleurs présenté des solutions concrètes pour répondre à ces ambitions, ouvrant la voie à des échanges technologiques et financiers qui bénéficieraient aux deux parties.
Cette rencontre économique n’a pas seulement permis de tracer les grandes lignes des futurs projets, mais aussi de renforcer la confiance mutuelle entre les deux pays. Le dynamisme des discussions et les engagements pris augurent d’un avenir prometteur pour les relations franco-angolaises. En plaçant la durabilité et la diversification au cœur des priorités, l’Angola ambitionne de devenir un modèle de croissance inclusive en Afrique.
— M. KOSI