La construction d’un nouveau système d’évacuation des eaux pluviales à Mbuji-Mayi, au centre de la République démocratique du Congo, progresse avec l’ajout de 50 mètres de caniveau, portant le total à 320 mètres linéaires. Ce projet vise à améliorer la gestion des eaux de ruissellement dans cette région, essentielle pour le développement urbain.
« Actuellement, 50 mètres linéaires de radier, mesurant 150 × 100 cm, ont été achevés au point kilométrique 5+600, s’ajoutant aux 270 mètres de dimensions 80 × 100 cm déjà construits. Ces travaux préparent le terrain pour l’installation des longrines de redressement de 20 cm d’épaisseur », a annoncé l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT).
Le projet a cependant été confronté à plusieurs défis logistiques, notamment des infrastructures existantes telles que des poteaux électriques et des canalisations souterraines. Entre le point kilométrique 4 et le point final, des panneaux publicitaires ont également nécessité des ajustements, ce qui complique l’avancement des travaux. Les parties impliquées collaborent étroitement pour résoudre ces obstacles et garantir la poursuite du projet dans les délais impartis.
Une mission de surveillance, en partenariat avec la Société nationale d’électricité (SNEL), a permis d’identifier 41 poteaux à déplacer. Les équipes sont déjà mobilisées sur le terrain pour enlever les isolateurs. De plus, une borne-fontaine a été repérée, nécessitant des modifications pour éviter toute interruption des services.
Malgré les obstacles rencontrés, les progrès réalisés jusqu’à présent sont significatifs. L’entreprise responsable de la construction maintient un rythme soutenu, témoignant de son engagement à moderniser cette infrastructure vitale pour Mbuji-Mayi.
Les avancées observées dans ce projet d’infrastructure illustrent l’importance de la collaboration entre les différents acteurs concernés. La mise en œuvre réussie de ces travaux est un pas en avant vers l’amélioration des conditions de vie des habitants, en leur offrant une meilleure gestion des eaux pluviales.
Peter MOYI