Le 14 décembre 2023, le maire de Mbuji-Mayi, Jean Marie Lutumba, a émis une directive suspendant temporairement tous les prélèvements fiscaux sur les denrées alimentaires. Cette décision, communiquée via un communiqué officiel, a des implications directes sur divers secteurs économiques de la ville.
Selon le document, cette mesure a été prise en réponse aux instructions du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi. Le maire a ordonné aux organismes clés tels que l’Agence nationale des renseignements, la Direction provinciale des migrations et la Police nationale de superviser rigoureusement l’exécution de cette décision. Il est explicitement indiqué que « aucune taxe ne peut être perçue sur les produits des denrées alimentaires de première nécessité, notamment le maïs, le manioc, les braises, l’huile de palme, et tant d’autres. »
Cette initiative fait écho aux engagements pris par le Président Tshisekedi lors de sa campagne électorale à Mbuji-Mayi. Durant cette période, il avait spécifiquement plaidé pour l’exemption du péage pour tout convoi transportant du maïs, dans le but de soulager le coût du panier de la ménagère. Une démarche qui s’inscrit dans une volonté plus large de rendre les denrées alimentaires plus accessibles à la population.
La ville de Mbuji-Mayi, connue pour son dynamisme économique, bénéficiera directement de cette mesure. Alors que les festivités approchent, la suspension des prélèvements fiscaux sur les denrées alimentaires vise à atténuer la pression sur les consommateurs et à stabiliser les prix sur les marchés locaux.
Cette décision intervient dans un contexte économique où la fluctuation des prix des denrées alimentaires est une préoccupation constante. En mettant en œuvre cette suspension temporaire des taxes, les autorités locales cherchent à instaurer un environnement propice à la stabilité économique de la ville.
La rédaction