Le mercredi 26 mars 2025, le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, a rencontré les représentants des entités de traitement minier pour aborder les pratiques non conformes qui affectent l’économie et l’environnement de la République Démocratique du Congo (RDC). Il a souligné la nécessité d’une stricte adhésion aux normes d’approvisionnement et d’exportation pour assurer la transparence et la durabilité du secteur.
Lors de cette réunion, le ministre a mis en évidence les irrégularités telles que l’exploitation illégale et les exportations clandestines, qui compromettent les recettes publiques et la préservation de l’environnement. Il a insisté sur l’importance pour les entreprises de s’approvisionner auprès de sources certifiées, afin de garantir une chaîne d’approvisionnement responsable et conforme aux réglementations en vigueur.
Pour remédier à ces problèmes, le gouvernement a instauré des mécanismes de contrôle renforcés et prévoit des sanctions sévères pour les contrevenants, pouvant aller jusqu’à la suspension ou le retrait des autorisations d’exploitation. Ces mesures visent à assainir le secteur minier et à protéger les intérêts économiques et environnementaux du pays.
Le ministre a également abordé les défis rencontrés par les exploitants artisanaux, souvent confrontés à des pratiques frauduleuses lors de la vente de leurs minerais, telles que la sous-estimation des poids et la manipulation des unités de mesure. Ces pratiques créent un climat d’injustice et compromettent l’intégrité de la chaîne d’approvisionnement.
En 2025, la RDC prévoit une croissance économique de 5,7 %, soutenue par une augmentation de 5,3 % de l’activité minière. Le secteur minier devrait représenter environ 30 % des recettes publiques totales, estimées à 49,8 billions de francs congolais (16,87 milliards de dollars). Cette croissance est en partie attribuée à l’expansion de la mine de Kamoa-Kakula, dont la capacité de production annuelle a été portée à 600 000 tonnes de concentré de cuivre.
Le gouvernement congolais continue de mettre en œuvre des réformes pour attirer les investissements et renforcer la coopération internationale dans le secteur minier, comme en témoigne la participation active de la RDC à des événements internationaux tels que le PDAC 2025.
Ces initiatives s’inscrivent dans une démarche visant à positionner la RDC comme un acteur clé du secteur minier mondial, en misant sur l’innovation, la transparence et le développement durable.
— M. KOSI






