Le dernier indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency International, dévoilé le 30 janvier 2024, révèle une légère progression pour le Cameroun en Afrique. Sur l’échelle de 0 à 100, où 0 signifie « très corrompu » et 100 « très propre« , le pays d’Afrique centrale obtient une note de 27/100. Cela le place à la 34e position en Afrique et à la 140e place mondiale parmi les 180 États évalués.
Comparé à l’édition précédente de 2022, le Cameroun a gagné un point, escaladant de deux places au niveau mondial. En 2022, il se classait à la 142e position mondiale et à la 34e position africaine, avec un score de 26/100.
Malgré cette amélioration, le Cameroun conserve sa position en tant que 2e pays le moins corrompu de la Cemac, derrière le Gabon. Ce dernier maintient sa position de leader au sein de la Cemac, avec un score de 28/100, le plaçant à la 32e place en Afrique et à la 136e place mondiale. Le Cameroun devance la Centrafrique (149e mondial), le Congo (158e), le Tchad (162e), et la Guinée équatoriale (172e).
Le rapport de la Commission nationale anti-corruption (Conac) sur l’état de la lutte contre la corruption en 2022 souligne que l’année a été marquée par une intensification des activités traditionnelles d’investigation et de prévention de la corruption. De plus, des initiatives innovantes ont renforcé la dynamique de cette lutte, aboutissant à une baisse de 39 milliards de FCFA du préjudice financier subi par l’État en 2022 par rapport à 2021.
Pour maintenir ces avancées, le Cameroun devra persévérer dans ses réformes et actions anti-corruption. Le président Paul Biya, dans son discours du 31 décembre 2023, a promis une « intensification notable » de la lutte contre la corruption et des détournements, soulignant l’impératif de préserver les ressources publiques.
Par la Rédaction