La RDC se prépare à transformer son secteur énergétique dans un contexte de renouvellement des infrastructures hydrauliques. Au cœur de cette révision, le ministère du Portefeuille met en avant l’optimisation des ressources déjà gérées par la SNEL et la valorisation d’installations encore inexploitées. « Nous devons élargir notre offre énergétique afin de rehausser l’efficacité des infrastructures des ressources hydrauliques », a affirmé un responsable ministériel lors d’une rencontre récente.
Lors de cette réunion qui a rassemblé des acteurs du secteur, la collaboration entre les différents ministères et le secteur privé a été au centre des discussions. Le protocole d’accord signé le 16 septembre 2024 à Shanghai avec la firme Tenge Fungurume mining s’inscrit dans ce projet ambitieux. Cet accord prévoit une modernisation technique des équipements et le lancement de projets de parcs photovoltaïques, dans le but d’intégrer des technologies innovantes et d’améliorer la performance globale du réseau électrique.
Au-delà de la mise à niveau des installations existantes, cette initiative ouvre la voie à une réorganisation complète de la production et de la distribution de l’énergie. Les responsables évoquent ainsi une approche qui combine des investissements privés et une stratégie coordonnée par l’État, dans l’optique de renforcer la capacité de production et de favoriser le transfert de compétences techniques indispensables pour l’avenir.
Le dialogue constant entre les partenaires publics et privés laisse entrevoir une RDC résolument tournée vers une modernisation de son secteur énergétique, capable de soutenir le développement économique et de répondre aux besoins d’une population en pleine expansion.
— M. KOSI