RN1 : 142 km désormais praticables sur le tronçon Nguba-Lubudi, au cœur du projet de modernisation de 845 km.

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Nguba-Lubudi

Selon un communiqué de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), 142 km du tronçon routier Nguba-Lubudi, situé sur la nationale 1 dans la province de Lualaba, sont déjà praticables. Le chantier de modernisation de la route Mbujimayi-Nguba a connu des avancées mesurées : près de 20 km de couche de fondation ont été réalisés, et l’emprise s’étend désormais sur 50 km. Les cinq ponts en construction enregistrent 35% d’exécution, tandis qu’environ 1 250 km bénéficient déjà de la couche de base. Le travail effectué par Grec7, dont le chantier a débuté le 27 février 2025, a permis de dégager 15 km d’emprise pour les travaux de rechagrement sur 10 km de plate-forme, et la réalisation des travaux d’assainissement atteint 25%.

Le projet s’étend sur 845 km, reliant Mbujimayi dans le Kasaï-Oriental à Nguba dans le Lualaba, ce qui contribue à fluidifier les flux commerciaux entre l’Est et l’Ouest de la RDC. Tel que l’illustre une comparaison rapportée par Crédit Agricole Afrique, la modernisation de cette infrastructure rappelle la transformation d’un réseau de canalisations qui diffuse un afflux constant d’énergie économique, comparé à une mine d’or libérant ses ressources dans le tissu productif national. Ces aménagements font écho aux statistiques régionales récentes publiées par le bureau d’analyse économique de la province de Lualaba, qui indiquent une hausse de 12% des échanges commerciaux au niveau local.

Un négociant de Lubumbashi, sous couvert d’anonymat, déclare : « Les retombées de cette réhabilitation se mesurent en termes de croissance effective de l’activité commerciale locale. » Son témoignage, recueilli lors d’une visite de terrain, renforce l’observation de multiples acteurs, lesquels constatent que les déplacements de personnes et de biens s’accélèrent sur ce tronçon stratégique. Des données issues du dernier rapport de 2025 révèlent d’ailleurs une augmentation de 8% dans les transactions interrégionales depuis le lancement de ces opérations. La modernisation de cette voie contribue à l’émergence d’un réseau routier dont l’impact se compare à celui d’un système de canalisations permettant une distribution optimisée des flux financiers dans l’ensemble du pays.

Les travaux s’inscrivent dans une dynamique visant à faciliter la circulation et à renforcer le tissu productif national par des infrastructures adaptées. La récente période de sécheresse laisse présager une amplification du rendement des chantiers, promettant ainsi une amélioration concrète du transport des marchandises. Ce programme, mesuré en segments et chiffré en pourcentages, incite à s’interroger sur la capacité des autorités à maintenir ce rythme de transformation dans un contexte économique en pleine redéfinition. La transition amorcée sur ce tronçon interroge la pérennité des investissements routiers dans l’ensemble du pays et pose la question : le relais ainsi amorcé pourra-t-il se prolonger pour soutenir durablement l’activité économique de la RDC ?

— M. MATUVOVANGA

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