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Transparency International salue les avancées de l’IGF dans la lutte contre la corruption en RDC

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Dans un contexte où la République Démocratique du Congo (RDC) persiste à figurer parmi les pays les moins bien classés en matière de corruption à l’échelle mondiale, le dernier rapport de Transparency International met en lumière les efforts déployés par l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans sa mission anti-corruption.

Selon l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) pour l’année 2023, la RDC se positionne au 162ème rang sur 184 pays évalués, obtenant un modeste score de 20%. Un constat qui dépeint la persistance des défis à relever dans la lutte contre la corruption à l’échelle nationale.

Cependant, malgré cette réalité préoccupante, Transparency International a tenu à saluer les initiatives prises par l’IGF au cours des cinq dernières années, reconnaissant ainsi son rôle central dans l’intensification des actions anti-corruption.

Dans son rapport, l’ONG souligne que l’IGF, sous la présidence de Félix Tshisekedi, a joué un rôle crucial en dévoilant de nombreux cas de mauvaise gestion, de malversations des fonds publics et de corruption au sein de plusieurs institutions, y compris la présidence elle-même. Au-delà de ces révélations, l’organisation pointe du doigt les lacunes constatées au sein du système judiciaire, particulièrement dans les affaires impliquant des acteurs politiquement exposés.

Lors d’un entretien en juillet 2023, le président Tshisekedi lui-même a exprimé son insatisfaction quant à la performance défaillante du système judiciaire au cours de son mandat. Cette critique s’est notamment manifestée lors d’une émission spéciale où le chef d’État considérait la justice comme une « tâche d’huile » sur son premier quinquennat, selon les dires de sa porte-parole, Tina Salama.

En analysant ces éléments, il devient évident que malgré les défis persistants, l’IGF a réussi à jouer un rôle significatif dans la lutte anti-corruption en RDC. Cependant, le chemin vers une amélioration substantielle demeure long, et les chiffres de l’IPC mettent en évidence la nécessité de renforcer davantage les mécanismes anti-corruption dans le pays. La question cruciale qui se pose désormais est de savoir comment la RDC peut capitaliser sur ces efforts initiaux pour instaurer une culture durable de transparence et d’intégrité dans ses institutions économiques et politiques. La réflexion sur ces enjeux demeure essentielle pour le futur de la nation congolaise.

Par la Rédaction

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