Dans un contexte où l’optimisme prévaut sur le marché financier, Wall Street a démarré la séance de jeudi sur une note positive. Cette embellie s’inscrit dans la foulée des déclarations rassurantes de Jerome Powell, le président de la Réserve Fédérale américaine (Fed), concernant l’évolution future des taux d’intérêt. La perspective d’une détente monétaire plus tard dans l’année a insufflé un vent d’optimisme parmi les investisseurs.
Dès l’ouverture, l’indice Dow Jones a enregistré une hausse de 208,27 points, soit une progression de 0,54%, pour atteindre 38.869,32 points. Le Standard & Poor’s 500, pour sa part, a gagné 0,60%, s’établissant à 5.135,62 points. Quant au Nasdaq Composite, il s’est apprécié de 0,73%, soit 116,34 points, pour se positionner à 16.147,88 points.
Cette dynamique positive fait suite au discours de Powell devant le Congrès américain, où il a laissé entrevoir la possibilité d’une réduction des taux si l’économie continue de se comporter conformément aux prévisions et si la tendance à la baisse de l’inflation se confirme. Les investisseurs scrutent avec attention ses interventions, notamment celle prévue ce jeudi devant les sénateurs, dans l’espoir d’y déceler des indices sur les orientations futures de la politique monétaire.
L’annonce d’une stabilité dans les demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux États-Unis vient également renforcer cette tendance. Ce statu quo, signe d’une détente progressive du marché du travail, constitue un indicateur supplémentaire en faveur du maintien des indices boursiers sur leur lancée ascendante.
Le rapport du Livre Beige de la Fed, publié mercredi, a révélé un assouplissement continu du marché du travail en février. Les acteurs du marché attendent avec impatience le rapport sur l’emploi de février, prévu pour vendredi, qui devrait offrir un éclairage plus détaillé sur la situation.
Côté valeurs, Victoria’s Secret voit son cours chuter de 27%, la marque anticipant un chiffre d’affaires trimestriel et annuel en deçà des attentes, dans un contexte de pression persistante sur les consommateurs. Parallèlement, JP Morgan a révisé à la baisse sa recommandation sur l’action, passant de « neutre » à « sous-pondéré ».
Eli Lilly accuse également un repli de 1,95%, suite à l’annonce d’un traitement contre l’obésité très attendu par Novo Nordisk, un concurrent direct.
En revanche, Nvidia et Micron Technology tirent leur épingle du jeu avec des hausses respectives de 1,6% et 2,37%, prolongeant ainsi les gains de la session précédente.
L’EDITORIAL