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142 entreprises minières épinglées pour exploitation irrégulière en Tshopo

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La province de la Tshopo se retrouve sous les feux de l’actualité après la révélation de l’existence d’environ 142 exploitants miniers qui ne respecteraient pas les règles en vigueur. D’après le ministre provincial des Mines, Thomas César Mesemo wa Mesemo, plusieurs entreprises auraient transformé de simples permis de recherche en activités d’extraction, sans remplir les formalités imposées par la législation. Certains opérateurs, notamment des investisseurs venus de l’étranger, n’auraient même pas de présence officielle dans la région, ce qui rend toute inspection quasi impossible. Le ministre souligne que cette lacune administrative nuit à la transparence dans un secteur qui occupe une place importante pour l’économie locale.

Les autorités provinciales s’inquiètent également de l’implication de militaires sur certains chantiers miniers. D’après les déclarations du président de l’Assemblée provinciale, cette présence sur le terrain n’aurait pas été autorisée par les services compétents, ce qui soulève des questions sur la gestion de la sécurité et sur l’ordre à faire respecter. Dans l’espoir de restaurer un climat plus sain, le ministre Mesemo a annoncé un contrôle général prévu pour la deuxième moitié de janvier. Cette inspection vise à vérifier la conformité des permis et à rappeler aux exploitants leurs responsabilités envers la population, souvent témoin de l’extraction de ressources précieuses sans retombées tangibles pour le développement local. Les autorités promettent d’imposer des sanctions aux entreprises qui ne se mettront pas en règle, tout en encourageant celles-ci à régulariser leur situation.

— M. MATUVOVANGA

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