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25,7 millions de dollars alloués à deux projets d’infrastructures clés en RDC pour 2024

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Dans une démarche ambitieuse pour stimuler son économie et améliorer les liaisons routières, la République démocratique du Congo (RDC) s’engage dans deux projets d’infrastructures d’envergure. Le comité de pilotage des ministères sectoriels a officialisé un budget de 25,744 millions de dollars pour l’année 2024, lors d’une réunion tenue à Kinshasa. Cette somme représente un jalon crucial dans la réalisation du bitumage de la route Bukavu-Goma, sur la section Bukavu-Nyamukubi longue de 85 km, ainsi que la construction d’un corridor économique transnational entre la RDC et l’Angola.

Georges Koshi Gimeya, secrétaire général aux Infrastructures et travaux publics, et président du comité, a souligné l’importance de ces projets dans le développement national. Il a déclaré : « Ces investissements sont un témoignage de notre engagement à renforcer les infrastructures et à promouvoir le développement économique ». Le budget alloué pour 2024 fait suite à une série d’engagements financiers qui élèvent le montant total du projet à plus de 87 millions de dollars, marquant une progression de 49,91% à 79,45% du financement.

L’objectif derrière ces projets ambitieux est double : outre l’amélioration de l’infrastructure routière, le PTBA vise à accélérer les signatures de contrats pour les travaux de la route nationale n°2, les consultations, et l’acquisition de fournitures. Avec un budget global frôlant les 110 millions de dollars, les décaissements prévus pour la fin de 2024 devraient atteindre 26,585 millions de dollars, représentant une légère augmentation du niveau de décaissement cumulé de 23% à 24%.

La gestion et le suivi du projet sont répartis entre les travaux routiers et le renforcement des capacités, soulignant l’importance d’une gouvernance efficace et transparente dans la réalisation des objectifs fixés. Le comité de pilotage joue un rôle central dans cette entreprise, veillant à l’approbation des rapports financiers, à la supervision des ministères impliqués, et à l’adaptation continue des procédures au besoin.

L’implication de la Banque africaine de développement (BAD) dans l’approbation du plan de travail et du budget annuel témoigne de la reconnaissance et du soutien international pour ces initiatives. Ces projets d’infrastructures représentent une étape significative dans l’amélioration des connexions économiques et sociales en RDC et avec ses voisins, jetant les bases d’un développement durable et inclusif.

Par L’Éditorial

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