​Conséquences économiques de l’occupation de Goma et Bukavu : Augmentation des dépenses militaires et réduction des investissements étrangers en RDC

0
1202
FONDS SOLIDARITE AUX FARDC

La prise de Goma le 28 janvier 2025, suivie de celle de Bukavu le 16 février, par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, a plongé la République démocratique du Congo (RDC) dans une crise économique et humanitaire profonde.

Ces deux villes, capitales respectives des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, jouent un rôle central dans l’économie nationale. Leur perte a entraîné une chute drastique des recettes fiscales, notamment en raison de l’arrêt des activités minières et du commerce transfrontalier. Par exemple, le Sud-Kivu est riche en ressources telles que l’or, la cassitérite et le coltan, qui constituent une part importante de l’économie locale.

La fermeture des aéroports internationaux de Goma et de Kavumu, près de Bukavu, a paralysé le commerce et l’acheminement de l’aide humanitaire, aggravant la situation des populations locales.

Les infrastructures ont subi des dommages considérables, nécessitant des investissements massifs pour leur reconstruction. Les services publics, notamment la santé et l’éducation, sont quasiment inexistants, augmentant les risques de crises sanitaires majeures.

L’instabilité persistante dissuade les investisseurs étrangers, freinant les perspectives de croissance économique. Des entreprises ont quitté la région, exacerbant le chômage et la précarité.

En somme, la perte de Goma et Bukavu a des répercussions profondes sur l’économie de la RDC, affectant les recettes fiscales, les infrastructures et l’attractivité pour les investisseurs étrangers.

— Peter MOYI

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici