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Économie mondiale : le cuivre stabilisé, le nickel recule à 15 005 $/t sous l’effet du dollar.

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Alors que le dollar maintient sa position de force sur les marchés financiers, les métaux industriels peinent à retrouver une trajectoire ascendante. Ce contexte, marqué par l’anticipation des prochaines annonces économiques américaines, met en lumière la fragilité des échanges mondiaux et l’incertitude qui plane sur les grandes économies.

Le cuivre, souvent considéré comme un baromètre de la santé économique globale, a résisté à cette tendance en s’établissant à 8.862,5 dollars la tonne sur le London Metal Exchange. Cette légère hausse, bien que timide, contraste avec les replis enregistrés par le nickel et le zinc, qui ont reculé respectivement de 0,6 % et 0,1 %. Ces variations traduisent des doutes persistants quant à la demande mondiale, à un moment où les signaux de reprise sont encore faibles.

La Chine, acteur clé du marché des métaux, cherche à insuffler un nouvel élan à son économie. Lors de sa dernière réunion trimestrielle, la Banque centrale chinoise a affirmé son intention de renforcer la liquidité en abaissant le ratio de réserves obligatoires et en ajustant les taux d’intérêt « au moment opportun ». Ces mesures, bien que saluées par les marchés, restent pour l’instant hypothétiques quant à leur mise en œuvre concrète.

De son côté, le dollar continue de profiter d’une politique monétaire rigoureuse aux États-Unis, renforçant son attractivité au détriment des autres devises. Cette situation complique davantage les échanges internationaux, les matières premières étant libellées en dollars, ce qui les rend plus coûteuses pour les acheteurs utilisant d’autres monnaies.

Dans ce climat tendu, les observateurs restent attentifs aux prochaines données économiques, en particulier celles en provenance des États-Unis, qui pourraient redéfinir les attentes sur les taux d’intérêt et la solidité de l’économie mondiale. Parallèlement, les décisions économiques de la Chine continueront d’influencer les marchés, bien qu’une reprise significative semble encore loin.

La question demeure : dans quelle mesure les politiques monétaires divergentes des grandes économies permettront-elles de stabiliser les échanges et de redonner confiance aux investisseurs ? Pour l’instant, le dollar reste le grand gagnant de ces incertitudes, tandis que les métaux peinent à retrouver leur éclat.

— Peter MOYI

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