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Gestion financière en RDC : Recettes de 7 757,7 milliards de CDF contre dépenses de 7 694,7 milliards

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La RDC fait face à un contexte financier complexe, mais les récentes données indiquent une gestion relativement stable des recettes et des dépenses publiques.

Les recettes publiques ont dépassé les dépenses, atteignant 7 757,7 milliards de CDF contre 7 694,7 milliards de CDF de dépenses, selon un rapport de la Banque Centrale du Congo. Cette gestion équilibrée des finances publiques est notamment attribuée à une mobilisation accrue des recettes, en particulier des impôts.

Pour le mois d’avril, les recettes étaient estimées à 3 554,6 milliards de CDF, tandis que les dépenses prévues s’élevaient à 2 821,2 milliards de CDF. Cette situation montre une planification prudente malgré les défis économiques et fiscaux auxquels le pays est confronté.

La mobilisation des recettes a été particulièrement forte au cours des quatre premiers mois de l’année en cours, dépassant celle de la même période l’année précédente. Les régies financières, notamment la Direction Générale des Impôts (DGI) et la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), ont joué un rôle essentiel dans cette mobilisation, avec des recettes atteignant respectivement 807,2 milliards de CDF et 399,5 milliards de CDF.

Cependant, les dépenses restent un défi majeur. Sur un total de 1 881,6 milliards de CDF de dépenses, une part importante est allouée à la rémunération des agents de l’État et aux frais de fonctionnement des institutions et ministères. Cela souligne la nécessité d’une gestion rigoureuse des dépenses pour maintenir l’équilibre financier.

En outre, le Trésor a remboursé un total de 920,9 milliards de CDF pour les titres échus au cours du premier trimestre 2024, ce qui montre une volonté de respecter les engagements financiers du gouvernement.

En conclusion, malgré les défis persistants, la RDC semble maintenir une gestion relativement stable de ses finances publiques. Cela témoigne d’une certaine prudence et d’une capacité à mobiliser les recettes nécessaires au bon fonctionnement de l’État, même dans un contexte économique difficile.

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