Le zinc s’est vendu à 2 789,45 dollars la tonne du 17 au 22 février 2025, enregistrant une hausse de 2,28 % par rapport à la semaine précédente où le prix s’établissait à 2 727,15 dollars. Sur le marché international, d’autres métaux industriels affichent également des progressions : le cuivre passe à 9 251,75 dollars contre 8 961,35 dollars (augmentation de 3,24 %), l’étain atteint 30 914 dollars par tonne au lieu de 30 012 dollars (hausse de 3,01 %), l’or se négocie à 93,53 dollars le gramme contre 90,78 dollars (augmentation de 3,03 %) et l’argent grimpe à 1,04 dollar le gramme face à 1,02 dollar (progression de 1,96 %). À l’inverse, le cobalt enregistre un léger recul de 0,13 %, se négociant à 21 202 dollars contre 21 223 dollars, tandis que le tantale reste inchangé à 227 dollars la tonne.
Les variations récentes des cours du zinc sur la scène internationale témoignent d’une volatilité mesurée. Ainsi, lors de la période du 06 au 11 janvier 2025, le métal affichait une hausse de 0,21 % pour atteindre 2 998,10 dollars, suivie d’un recul de 4,58 % entre le 13 et le 18 janvier, le cours passant à 2 862,05 dollars. Entre le 27 janvier et le 1er février, une légère progression de 0,17 % a permis de fixer le prix à 2 867,05 dollars, avant que celui-ci ne diminue de 1,87 % entre le 10 et le 15 février pour s’établir à 2 727 dollars. Ces fluctuations s’expliquent par l’équilibre entre l’offre et la demande, ainsi que par les contraintes liées aux chaînes d’approvisionnement internationales.
Sur le plan de la production, la filière du zinc en République démocratique du Congo s’apprête à bénéficier d’un renouveau avec le lancement imminent de Kipushi Corporation SA. Cette structure, fruit d’une collaboration entre Kipushi Holding Ltd, Ivanhoe Mines et la Gécamines, devrait voir évoluer la répartition des parts au profit de cette dernière dans le cadre d’une révision de la convention d’association. L’exploitation commencera avant même l’achèvement complet de l’installation, les stocks de minerai étant constitutifs en attendant la mise en service du concentrateur, prévue pour fin 2024. Le projet, centré sur l’obtention de concentré de zinc, ambitionne de produire annuellement 450 000 tonnes de concentré, intégrant 240 000 tonnes de zinc extrait. Le gisement, exploité à une profondeur de 1 250 mètres, recense des ressources indiquées de 12 millions de tonnes à une teneur de 35 %, et des réserves évaluées à 10,81 millions de tonnes contenant 32 % de zinc, 0,65 % de cuivre, 19 g/t d’argent et 51 g/t de germanium.
— M. KOSI