La République démocratique du Congo (RDC) termine l’année 2023 avec une régression significative de 4,26% du volume des échanges, selon les données de la Banque centrale du Congo, dévoilées mercredi. Cette diminution s’explique principalement par une demande mondiale en baisse, marquée par un ralentissement de la croissance et une chute des cours des matières premières.
Dans son dernier rapport de conjoncture économique, la banque centrale souligne que la balance commerciale affiche un excédent de 1.006,70 millions d’USD, légèrement en retrait par rapport aux 1.013,77 millions enregistrés en 2022. En rapport avec le PIB, cet excédent représente 1,47%, comparativement à 1,54% en 2022.
Concernant le marché pétrolier, la note révèle que le prix du baril reste stable au 18 janvier 2024, se négociant à 79,15 USD. Cependant, une tendance à la baisse est observée ces derniers jours, en raison des perspectives de ralentissement de la demande mondiale en 2024, attribuées aux difficultés économiques, aux progrès de l’efficacité énergétique et à l’augmentation du nombre de véhicules électriques dans le monde.
La source indique également que le prix du cuivre a enregistré un recul de 0,82%, atteignant 8 352,00 USD, influencé par l’appréciation du dollar américain. Quant au cobalt, son prix reste stable depuis fin 2023, se situant à 32.750,38 USD la tonne. L’or, en revanche, a connu une baisse de 1,20%, s’établissant à 2.008,03 USD. Les prix du blé et du maïs ont également enregistré des baisses respectives de 2,76% et 2,90%, atteignant 216,21 USD et 163,46 USD la tonne, stimulés par une offre abondante des États-Unis et de la République populaire de Chine.
Cette tendance économique souligne les défis actuels auxquels la RDC est confrontée sur le marché mondial, avec des fluctuations significatives dans les prix des matières premières. Une vigilance accrue est nécessaire pour naviguer à travers ces changements et assurer la stabilité économique du pays.
Par la rédaction.