Dans une récente révélation au cœur du dynamisme économique de la République Démocratique du Congo (RDC), la ville de Kamina a été identifiée comme un pilier stratégique pour l’avenir de l’industrie des batteries, des énergies renouvelables et des véhicules électriques. Le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku, a partagé cette perspective transformative lors d’une session du Conseil des Ministres le 15 mars, où il a présenté une synthèse d’une étude réalisée par le cabinet BICOTIM.
L’analyse met en avant la position unique de Kamina, avec ses atouts géographiques remarquables et ses infrastructures prêtes à l’emploi, comme le socle pour lancer la RDC sur la scène mondiale des fournisseurs de composants clés pour les technologies d’avenir. La ville est non seulement au carrefour d’importantes sources d’approvisionnement en métaux essentiels pour les batteries électriques, mais elle bénéficie également de la proximité de deux centrales hydroélectriques potentielles, en plus d’être traversée par la Route Nationale numéro 1.
Ce « Programme National de développement de la chaine de valeurs des métaux de la Transition Énergétique », comme l’a souligné Paluku, vise à positionner la RDC comme un acteur central dans la production des matériaux critiques pour les batteries, soutenant ainsi la transition énergétique mondiale. Le Conseil Congolais de la Batterie, sous la supervision des ministères sectoriels clés tels que les Mines, les Ressources Hydrauliques et l’Électricité, et l’Industrie, entre autres, prendra les rênes de cette initiative ambitieuse.
Le ministre Paluku a également plaidé pour l’organisation d’un atelier d’immersion intersectoriel pour assurer une compréhension et une adhésion complètes à cette vision stratégique, alignée sur les six piliers du programme de gouvernance du président de la république pour le mandat en cours.
Cette démarche vers l’industrialisation par l’exploitation des ressources naturelles et le développement durable marque un tournant potentiel pour l’économie de la RDC, en offrant des perspectives de croissance économique, tout en contribuant à la lutte contre le changement climatique à travers le soutien aux énergies renouvelables et à la mobilité électrique.
Par L’ÉDITORIAL