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14 USD pour stationner : la grille tarifaire de l’aéroport de N’djili depuis 4 ans

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Depuis juin 2019, l’aéroport international de N’djili, situé à l’Est de Kinshasa en République démocratique du Congo, applique une grille tarifaire spécifique pour l’accès à ses parkings. Établie par la Régie des voies aériennes (RVA) et signée par son directeur général, cette structure tarifaire impose un tarif de 12 USD, augmenté de 2 USD de TVA, soit un total de 14 USD pour l’accès aux espaces de stationnement.

Le commandant de l’aéroport, Michel Otshudi, lors d’une communication à l’ACP, a révélé l’existence de ce tarif, précisant que le processus de paiement demeure manuel, nécessitant une preuve de paiement. Otshudi a souligné l’absence de connaissance de cette tarification par une partie des usagers, qui, jusqu’à récemment, préféraient s’acquitter de montants moins élevés, entre 5.000 et 10.000 francs congolais (approximativement 2 à 4 USD), directement à des agents pour accéder aux parkings.

Face à cette situation, une mission d’encadrement des recettes publiques a été mise en place, imposant le paiement de la tarification officielle à tous, à l’exception des visiteurs officiels. Cette mesure a généré une certaine agitation parmi les usagers habitués aux arrangements préalables moins onéreux.

L’aéroport de N’djili dispose de quatre aires de stationnement, séparées selon leur usage pour les vols domestiques et internationaux. Notamment, le parking destiné au secteur international fonctionne avec un système semi-automatique, une singularité parmi les installations disponibles.

Cette politique tarifaire et les efforts pour renforcer sa mise en application mettent en lumière les défis de gestion et de régulation auxquels font face les infrastructures clés en RDC. L’initiative vise à normaliser l’accès aux services aéroportuaires et à assurer une gestion plus transparente et équitable des recettes publiques.

Ce cadre tarifaire, en vigueur depuis près de quatre ans, souligne l’importance d’une communication efficace et d’une mise en œuvre rigoureuse des politiques publiques, dans un contexte où la flexibilité administrative avait jusqu’ici laissé place à des pratiques informelles. La régularisation de ces procédures est un pas vers plus d’ordre et d’efficacité dans la gestion des espaces publics et offre une base pour d’éventuelles améliorations des services et infrastructures aéroportuaires en RDC.

Par l’équipe éditoriale

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