Le cuivre maintient une stabilité juste en dessous de la barre des 10 000 $/t, avec une demande chinoise en léger recul. Sur le London Metal Exchange (LME), le cuivre pour livraison à trois mois a connu une légère baisse de 0,4 %, se fixant à 9 908 $/t, tandis que sur le Shanghai Futures Exchange (ShFE), le contrat le plus échangé (échéance juillet) a chuté de 2,4 % à 80 060 yuans/t (environ 11 049,6 $). Bien que les prix du cuivre aient atteint des sommets vers la fin du mois de mai, dépassant même les 11 000 $/t, la demande a été tempérée par la volatilité des prix et leur niveau élevé. Les paris des fonds d’investissement ont contribué à stimuler le marché du cuivre, qui est essentiel au secteur de l’énergie verte et qui est confronté à une pénurie potentielle. Cependant, la prudence reste de mise, car des prises de bénéfices pourraient survenir en raison des positions spéculatives étendues.
Diversification de la demande de cuivre en Chine
La Chine, en tant que premier consommateur mondial de cuivre, diversifie sa demande pour ce métal précieux, influencée par plusieurs facteurs clés. La croissance économique continue d’être un moteur majeur de la demande de cuivre en Chine, le pays absorbant à lui seul près de la moitié de la production mondiale de cuivre raffiné. La transition énergétique vers des sources plus propres et renouvelables a également un impact significatif, le cuivre étant un élément essentiel pour les technologies vertes telles que les éoliennes et les panneaux solaires. Malgré les défis rencontrés par le secteur immobilier, des secteurs clés tels que les appareils ménagers, les véhicules électriques et l’énergie solaire et éolienne continuent de stimuler la demande de cuivre en Chine.
Dépendance continue de la Chine aux mines étrangères pour son approvisionnement en cuivre
La Chine maintient sa dépendance aux mines étrangères pour s’approvisionner en cuivre en raison de plusieurs facteurs. Tout d’abord, les réserves nationales de cuivre en Chine restent limitées, ce qui rend le pays incapable de répondre à la demande intérieure croissante. Bien que la Chine ait augmenté sa capacité de fusion pour soutenir sa croissance économique, elle reste dépendante des importations de cuivre brut pour répondre à sa demande en cuivre raffiné. De plus, la Chine fait face à une pénurie potentielle de cuivre en raison de sa faible production nationale et de la croissance continue de la demande. Pour garantir un approvisionnement stable en cuivre, la Chine poursuit ses investissements dans des mines étrangères, notamment en Afrique, une stratégie qui lui permet de contrôler les flux de cuivre et de réduire sa dépendance aux importations.
En conclusion, la Chine reste un acteur clé du marché mondial du cuivre, influençant à la fois la demande et l’approvisionnement de ce métal précieux. Alors que le marché du cuivre continue d’évoluer, la Chine devra s’adapter pour maintenir un approvisionnement stable en cuivre et répondre à sa demande intérieure croissante.