Le cours du cuivre a fortement chuté sur le London Metal Exchange (LME), perdant près de 600 dollars pour atteindre mardi le seuil des 9.000 dollars. Cette baisse significative est principalement due aux données économiques décevantes en provenance de Chine et à l’absence de mesures de relance attendues.
Le ralentissement de la croissance économique chinoise au deuxième trimestre, enregistrée à 4,7 % sur un an, a surpris les analystes qui anticipaient des chiffres plus élevés. Ce ralentissement a été un facteur déterminant dans la dégringolade des prix du cuivre, qui a entraîné avec lui l’ensemble du complexe des métaux.
La semaine dernière, Pékin a accueilli une réunion importante du comité central du Parti communiste chinois (PCC), le « Troisième Plénum », présidé par Xi Jinping. Les investisseurs espéraient des annonces de mesures de soutien économique, mais celles-ci se font toujours attendre, contribuant ainsi à l’incertitude sur les marchés.
Le cuivre, souvent considéré comme un baromètre de la santé économique mondiale en raison de son utilisation dans divers secteurs industriels, est particulièrement sensible aux fluctuations de la demande chinoise. La Chine, étant le plus grand consommateur mondial de cuivre, influence considérablement les cours mondiaux. Ainsi, toute baisse de la demande chinoise se répercute immédiatement sur les marchés internationaux.
En plus des données économiques chinoises, d’autres facteurs contribuent à cette tendance baissière. Les préoccupations liées à la demande mondiale, les tensions commerciales persistantes et les craintes d’une récession mondiale ajoutent une pression supplémentaire sur les prix des métaux de base.
Les investisseurs surveillent de près l’évolution de la situation en Chine et les éventuelles interventions du gouvernement chinois pour stimuler l’économie. La réponse de Pékin aux défis économiques actuels pourrait déterminer la direction future des prix du cuivre et d’autres métaux.
Par l’équipe éditoriale