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Le marché de gros de Casablanca observe une baisse des prix des produits frais durant le Ramadan, soulagement pour les consommateurs

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Dans le contexte actuel du Ramadan, période marquée par une augmentation traditionnelle de la consommation de produits frais, le marché de gros de Casablanca révèle une tendance inattendue. Contre toute attente, les prix des fruits et légumes connaissent une baisse significative, offrant un répit appréciable aux consommateurs. Selon les déclarations d’Abdelkebir Maâiden, secrétaire général de l’Association du marché de gros des fruits et légumes de Casablanca (AMGFLC), cette évolution est principalement due à une offre qui surpasse la demande.

Le marché, souvent sujet à des fluctuations durant le mois sacré, présente cette année des réductions de prix allant jusqu’à 50% pour certains produits. Les tomates, essentielles dans la cuisine marocaine durant le Ramadan, ont vu leur prix passer de 6 à environ 4,5 dirhams le kilogramme. De même, les poivrons, rouges comme jaunes, s’échangent maintenant entre 12 et 13 dirhams le kilogramme, marquant une baisse notable par rapport aux 22 dirhams antérieurs.

Cette tendance à la baisse s’étend également aux fruits les plus consommés. Les bananes, par exemple, se vendent actuellement à 10 dirhams le kilogramme, contre 12 dirhams auparavant. La stabilité est de mise pour les oranges, avec une légère réduction de prix ne dépassant pas 0,5 dirham.

Ces ajustements tarifaires ne sont pas sans conséquence pour les différents acteurs du marché. Pour les consommateurs, cette baisse des prix est une aubaine, surtout dans un contexte où les dépenses alimentaires grimpent en flèche. Pour les producteurs et les commerçants, si cela implique une compression des marges à court terme, cette stratégie pourrait s’avérer payante sur le long terme en favorisant une rotation rapide des stocks et en consolidant la fidélité de la clientèle grâce à des prix attractifs et une qualité constante.

Cependant, l’incertitude demeure quant à la pérennité de cette tendance. « Il est actuellement difficile de prédire si cette baisse des prix est une situation pérenne ou un phénomène passager, » précise Abdelkebir Maâiden. Reste à observer comment le marché évoluera au fil du Ramadan et quelles stratégies seront adoptées par les différents intervenants pour maintenir un équilibre entre offre et demande, tout en assurant la satisfaction des consommateurs.

Par L’ÉDITORIAL

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