Les prix des métaux industriels, notamment le cuivre, sont en baisse en raison des liquidations de positions longues effectuées par les fonds. Cette tendance est influencée par la perspective de taux d’intérêt élevés qui pourraient freiner la demande en métaux, surtout en Chine, principal consommateur mondial de cuivre. Sur le London Metal Exchange, le contrat à trois mois du cuivre a chuté de 3,6 % à 10 075 $/t, s’éloignant de son récent pic historique de 11 104,50 $/t.
La demande de métaux industriels est étroitement liée à l’activité manufacturière. Une croissance de l’industrie manufacturière entraîne généralement une augmentation de la demande de métaux, ce qui peut faire grimper les prix. Par exemple, la forte croissance industrielle en Chine a contribué à la hausse des prix du cuivre.
L’offre de métaux industriels peut également influencer les prix. Des perturbations dans les opérations minières, des coûts de transport élevés et des difficultés de recrutement peuvent augmenter les coûts de production et donc les prix des métaux.
Les taux d’intérêt élevés peuvent freiner la demande en métaux, en particulier en Chine, ce qui peut entraîner une baisse des prix.
Les liquidations de positions longues par les fonds peuvent également entraîner une baisse des prix des métaux, comme c’est le cas pour le cuivre.
La transition énergétique peut accroître la demande de métaux industriels, ce qui pourrait maintenir ou augmenter les prix.
Les rapports économiques, tels que l’inflation, la croissance économique et les données commerciales, peuvent influencer la confiance des investisseurs et affecter les prix des métaux.
Les événements géopolitiques, tels que l’instabilité politique et les tensions commerciales, peuvent également avoir un impact sur les prix des métaux.
La corrélation avec d’autres métaux, tels que l’argent, peut également influencer les prix des métaux industriels.
Les contrats à terme et les options peuvent entraîner une volatilité accrue des prix des métaux.
Ces différents facteurs peuvent interagir et influencer les prix des métaux industriels, qui peuvent varier en fonction de l’évolution de ces facteurs.
En ce qui concerne la transition énergétique, celle-ci a un impact significatif sur les prix des métaux industriels, en particulier ceux utilisés dans les technologies vertes telles que les véhicules électriques, les panneaux solaires et les éoliennes.
La demande en métaux tels que le lithium, le cobalt, le nickel et le cuivre a plus que doublé au cours des cinq dernières années, principalement en raison de l’essor du secteur énergétique. Dans le scénario « Net Zero Emissions » de l’AIE visant la neutralité carbone en 2050, les besoins en métaux critiques sont multipliés par 3,5 d’ici 2030. Cette forte croissance de la demande exerce une pression haussière sur les prix.
Les cours des métaux utilisés dans la transition énergétique, tels que le lithium, le cobalt et le nickel, sont très volatils. Après avoir atteint des sommets, ils ont chuté ces derniers mois en raison de surplus de production, notamment en Indonésie. Cette instabilité rend difficile les prévisions de prix à moyen terme.
La production de ces métaux est concentrée dans quelques pays, comme la Chine pour le lithium et l’Indonésie pour le nickel. Tout risque géopolitique ou perturbation de l’offre dans ces pays peut entraîner une flambée des prix. Diversifier les sources d’approvisionnement est un défi majeur.
L’exploitation minière a un impact environnemental important. Les coûts liés à la réduction de cet impact (normes, taxes, etc.) sont répercutés sur les prix des métaux. Le défi est de produire ces métaux de manière plus « propre et responsable ».
En résumé, la transition énergétique entraîne une forte croissance de la demande de certains métaux, ce qui exerce une pression haussière sur les prix, accentuée par des enjeux d’approvisionnement et des coûts environnementaux. Cependant, les cours restent volatils à court terme en fonction de l’équilibre entre l’offre et la demande.