La scène économique congolaise est sur le point de connaître un changement significatif, conformément à l’article 23 du Code Minier révisé. Dans ce communiqué exclusif, nous mettons en lumière la décision cruciale prise par le CAMI (cadastre minier) en vertu du Code Minier révisé de 2023.
Une Mesure sans Précédent
En vertu de l’article 23 du Code Minier, seul les personnes morales et les organismes scientifiques sont habilités à détenir des droits miniers. Cette disposition légale, résultant d’une révision récente, vise à rationaliser l’exploitation des ressources minières dans le pays, mettant ainsi fin à la pratique de détenir ces droits par des personnes physiques.
Radiation des Droits Miniers en Décennie
Le délai est crucial : dans les dix jours qui suivent ce communiqué, les droits miniers détenus par des personnes physiques seront radiés. Cette action aura un impact considérable sur le secteur minier congolais, avec une transition accélérée vers une structure où seules les personnes morales et les organismes scientifiques peuvent être titulaires de droits miniers et de carrières.
Les Obligations à Respecter
Toutes les personnes physiques qui détiennent actuellement ou qui ont déjà détenu des droits miniers et/ou de carrières sont concernées par cette mesure. Le CAMI rappelle aux individus en question l’importance de se conformer à la loi et de respecter la décision en vigueur.
En termes de chiffres et de pourcentages, cette décision est incontestablement significative. Elle vise à instaurer une répartition plus équitable des droits miniers dans le secteur et à promouvoir une exploitation responsable des ressources minérales en République Démocratique du Congo.
La République Démocratique du Congo, à travers la révision du Code Minier, prend un virage décisif dans la gestion de ses ressources minérales. Cette démarche vise à garantir une meilleure gouvernance, une exploitation responsable, et à créer un environnement propice aux investissements dans le secteur minier.
En conclusion, cette décision, bien que cruciale, s’inscrit dans le cadre d’une approche modérée visant à optimiser la gestion des ressources minérales du pays. Les experts économiques et les acteurs du secteur surveilleront de près les répercussions de cette mesure sur l’économie et l’industrie minière congolaises.