Un rapport récent de l’Union internationale du gaz (IGU) révèle que huit pays africains se distinguent parmi les 21 principaux producteurs de gaz naturel liquéfié (GNL) au niveau mondial.
Selon ce rapport, publié fin juin, l’Algérie, le Nigeria et l’Égypte se placent parmi les dix premiers pays au monde en termes de capacités opérationnelles de liquéfaction de gaz naturel à la fin de février 2024. L’Algérie, avec une capacité de 25,5 millions de tonnes par an (Mtpa), se positionne comme le leader africain et occupe le 7e rang mondial, derrière les États-Unis (91,4 Mtpa), l’Australie (87,6 Mtpa), le Qatar (77,1 Mtpa), la Malaisie (32 Mtpa), l’Indonésie (30,3 Mtpa) et la Russie (29,1 Mtpa).
Le Nigeria suit de près avec une capacité de liquéfaction de 22,2 Mtpa, le plaçant à la 8e position mondiale et au 2e rang en Afrique. L’Égypte, avec une capacité de 12,2 Mtpa, complète le top 10 mondial, juste après Trinité-et-Tobago.
En plus de ces trois pays, cinq autres nations africaines apparaissent également dans ce classement des producteurs de GNL. Il s’agit de l’Angola (5,2 Mtpa), de la Guinée équatoriale (3,7 Mtpa), du Mozambique (3,4 Mtpa), du Cameroun (2,4 Mtpa) et du Congo (0,6 Mtpa).
Le rapport intitulé « World LNG Report 2024 » souligne également que cinq pays africains disposent de projets d’usines de liquéfaction ayant atteint le stade de la décision finale d’investissement. Ces pays sont le Congo, le Gabon, la Mauritanie, le Mozambique et le Nigeria.
À l’échelle mondiale, les capacités opérationnelles de liquéfaction de gaz naturel ont atteint 483,1 millions de tonnes par an à la fin de février 2024.
M.KOSI