La banque a défendu, le 30 octobre 2025 à l’Hôtel Sultani, une approche structurée du bien-être psychologique en entreprise lors d’une table ronde de la Fondation MOSUNGI. L’objectif affiché : lier qualité de vie au travail, productivité et continuité opérationnelle, avec un pilotage par indicateurs RH et procédures d’alerte.
Mesurer le coût réel et structurer la réponse
Au nom de Rawbank, Olivier Sambay, Responsable Bien-être et Qualité de vie au travail, a décrit une feuille de route fondée sur trois axes. D’abord, un repérage précoce des signaux faibles via des indicateurs quantifiables : absences, rotation du personnel, déclarations liées au stress, incidents de qualité de service. Ces métriques servent à objectiver le risque humain et à suivre l’efficacité des actions.
Ensuite, des mécanismes d’intervention clairs : canaux d’écoute confidentiels, formation des encadrants à la gestion des situations sensibles, aménagements raisonnables des postes. La logique consiste à réduire les facteurs de stress évitables pour stabiliser la production, sécuriser les délais et limiter les erreurs coûteuses.
Enfin, un cadrage managérial : règles RH intégrant la santé psychologique, évaluation régulière des unités, et retour d’expérience pour ajuster les pratiques. L’enjeu immédiat touche la marge et la trésorerie via trois effets attendus : baisse du turnover, diminution de l’absentéisme et maintien de la qualité délivrée aux clients.
“Investir dans le capital humain, c’est investir dans la performance durable de l’entreprise”, a résumé Olivier Sambay. Le message relie directement la santé des équipes à la compétitivité : une organisation plus stable facilite l’innovation interne, réduit les coûts cachés (recrutement, formation de remplacement, non-qualité) et améliore la fidélisation des profils rares.
La Fondation MOSUNGI a réuni experts, dirigeants et représentants publics pour partager des pratiques et identifier des actions immédiates. Ce cadre de dialogue offre aux entreprises un moyen de comparer leurs méthodes, d’accélérer la mise en œuvre de dispositifs concrets et d’inscrire la santé mentale dans la gestion des risques au même titre que la sécurité, la conformité et la cybersécurité.
— Peter MOYI






