En République démocratique du Congo, les dépenses publiques, y compris le remboursement de la dette, ont atteint 1.313,9 milliards de Francs congolais (CDF) au 19 juillet, marquant un taux d’exécution de 48,8%, selon la Banque centrale du Congo. Cette situation soulève des questions sur l’efficacité et la gestion des ressources publiques dans le pays.
La répartition des dépenses révèle que les paiements des salaires des fonctionnaires de l’État ont consommé une part significative du budget, avec 429,2 milliards de CDF, représentant 63,7% de la masse salariale mensuelle. Les dépenses courantes, englobant divers frais administratifs, ont totalisé 914,0 milliards de CDF.
Les institutions et ministères ont vu leurs coûts de fonctionnement atteindre 241,8 milliards de CDF, tandis que les subventions ont été de 175,5 milliards de CDF. Ces chiffres soulignent la lourdeur des charges récurrentes qui pèsent sur le budget de l’État.
Concernant les investissements en capital, seulement 318,3 milliards de CDF ont été dépensés contre une prévision de 567,1 milliards pour le mois. Ce faible niveau d’exécution des dépenses en capital pourrait impacter le développement infrastructurel et économique du pays à long terme.
Sur le plan financier, au cumul annuel jusqu’au 19 juillet 2024, un excédent de trésorerie de 438,7 milliards de CDF a été observé. Cependant, cet excédent est principalement dû à un appui budgétaire de 434,4 milliards de CDF, laissant un excédent net de seulement 4,3 milliards de CDF. Les recettes publiques cumulées se chiffrent à 14.187,9 milliards de CDF contre des dépenses de 13.749,2 milliards de CDF.
M.KOSI