Par Felly Ntello, Journaliste Économique
Kinshasa, le 17 octobre 2023 – Dans une initiative qui augure une nouvelle ère de dialogue perpétuel au sein du Cadastre Minier (CAMI) de la République Démocratique du Congo, s’est tenue à Kinshasa la toute première réunion mixte entre les représentants syndicaux et la direction générale de cette institution étatique.
Au cours de cette séance historique, les échanges ont porté sur des éléments fondamentaux, notamment l’examen des récents développements au sein du CAMI, la vision stratégique de la direction générale, ainsi que l’analyse pointue des exigences inscrites dans le cahier des charges présenté par la délégation syndicale.
Le résultat de cette réunion constitue un testament à l’engagement indéfectible des autorités du CAMI à répondre de manière pérenne et efficiente aux préoccupations soulevées par le syndicat, inscrivant ainsi l’organisme dans une dynamique de réponses concrètes.
L’institution du Cadastre Minier, mise en place suite à la nouvelle loi minière en République Démocratique du Congo, trouve ses assises dans l’article 12 de la Loi n°007/2002 du 11 juillet 2002 portant code minier révisé. En tant qu’établissement public à caractère scientifique et technique, jouissant d’une personnalité juridique et de l’autonomie administrative et financière, le CAMI a pour vocation la gestion des ressources minières, y compris les titres miniers et les carrières, sous l’égide du ministère des Mines.
Ce chapitre nouveau du CAMI a été amorcé suite à une ordonnance présidentielle datée du 1er août dernier, laquelle a installé une nouvelle direction, sous la houlette de Paul Yenga Mabolia, récemment nommé directeur général. Il est à noter que ce dernier a officiellement pris ses fonctions une semaine après sa désignation, marquant ainsi la transition depuis son prédécesseur, Jean-Felix Mupande Kapwa.
Le 17 octobre 2023 restera gravé dans les annales du Cadastre Minier, symbolisant l’avènement de la première rencontre conjointe entre les représentants syndicaux et l’administration. Cette réunion, marquée par la coopération et le dialogue, s’est principalement focalisée sur des questions d’importance capitale pour l’avenir du CAMI.
Le conclave s’est articulé autour d’une analyse approfondie des évolutions au sein du Comité d’Action des Mineurs, de la stratégie visionnaire de la Direction Générale, et de l’étude minutieuse des termes énoncés dans le cahier des charges de la délégation syndicale. Il convient de noter que ces échanges se sont distingués par leur modération et par l’engagement conjoint en faveur de solutions durables.
L’administration a fait preuve d’une ouverture d’esprit notable, portant une oreille attentive aux préoccupations énoncées par le syndicat. Cette attitude reflète l’engagement de toutes les parties à œuvrer de concert pour relever les défis qui se présentent. Il ressort clairement que les parties prenantes du CAMI appréhendent pleinement l’impératif de maintenir un climat social positif au sein de l’organisme.
La tenue de cette première réunion conjointe entre le syndicat et l’administration au Cadastre Minier acquiert une signification singulière, annonçant le début d’une ère de collaboration et de compréhension mutuelle, où toutes les parties se montrent déterminées à promouvoir les intérêts de l’entreprise tout en veillant au bien-être des travailleurs.
Au moment où le CAMI trace sa route vers l’avenir, cette rencontre historique pose les bases d’une coopération fructueuse entre la Direction Générale et le syndicat. Les acteurs-clés sont pleinement conscients que la prospérité de l’entreprise dépend de leur capacité à œuvrer de manière constructive et concertée.
En somme, cette première rencontre conjointe constitue une avancée significative pour le Cadastre Minier, suscitant l’espoir d’une résolution pacifique des enjeux et d’une croissance continue de l’entreprise, tout en préservant les droits des travailleurs et les intérêts de l’organisation. Ce jalon marque indubitablement un tournant majeur dans le paysage économique de la RDC.