Le retrait du secteur minier en république démocratique du congo est devenu une condition sine qua non pour alléger les sanctions contre Dan Gertler, selon plusieurs médias américains. cette information survient alors que Washington cherche à sécuriser l’approvisionnement de ses industries en métaux critiques.
En février 2022, le gouvernement congolais a signé un accord permettant de récupérer une partie des avoirs de Dan Gertler dans les mines et le pétrole, évalués à 2 milliards de dollars. cependant, le milliardaire israélien conserve une emprise significative dans le secteur minier local.
Les sanctions, en place depuis 2017 et temporairement levées dans les dernières semaines du mandat de Donald trump, empêchent Dan Gertler d’utiliser ses filiales et avoirs américains pour mener des opérations économiques et financières. elles sont liées aux allégations de corruption qui pèsent sur l’homme d’affaires, accusé par le trésor américain d’avoir trempé dans des transactions minières et pétrolières opaques sous le régime du président joseph kabila.
La société civile soutient que Dan Gertler s’est enrichi de plusieurs centaines de millions de dollars grâce aux redevances qu’il détient sur la production de mines congolaises appartenant à Glencore, deuxième producteur mondial de cobalt, et Eurasian resources.
Certains spécialistes estiment que le départ du milliardaire israélien pourrait faciliter la mise en œuvre de la stratégie de Washington, qui vise à s’approvisionner en cuivre et en cobalt auprès des mines congolaises pour soutenir la transition énergétique aux états-unis.