Du 20 au 24 octobre 2025, BGFI Holding Corporation a rassemblé à Libreville les dirigeants de ses 21 filiales (présentes dans 12 pays) pour verrouiller les hypothèses budgétaires de 2026 et cadrer le projet d’entreprise 2026-2030. Objectif immédiat : aligner recettes, charges, coût du risque et besoins de liquidité afin de préserver la marge nette d’intermédiation et la solvabilité dans un contexte de taux et de change encore volatils.
Ce qui change concrètement pour les filiales en 2026
Les ateliers ont porté sur trois leviers :
- Allocation du capital par ligne de métier, avec un suivi plus serré des ratios de liquidité et des actifs pondérés par les risques.
- Efficience opérationnelle : compression des coûts récurrents, trajectoires d’OPEX mieux séquencées, modernisation des systèmes pour réduire le coût unitaire de transaction.
- Revenus : recentrage sur les métiers générateurs de marge d’intérêt et de commissions, tarification revue et développement des canaux digitaux pour doper le rendement par client.
La déclinaison 2026 s’inscrit dans une vision commune —
« « construire un Groupe financier africain pour le monde, toujours plus solide, plus performant et plus responsable ». »
Traduite en indicateurs, elle suppose un pilotage mensuel du coût des dépôts, un contrôle des NPL (créances douteuses) et une montée en qualité du service pour soutenir la collecte et la production de crédit sans dégrader le profil de risque.
BGFIBank RDC a été citée pour sa contribution au résultat consolidé : indicateurs financiers en progression, portefeuille clients en hausse maîtrisée et accélération des offres digitales. Pour 2026, la filiale en RDC entre avec un plan orienté vers : i) amélioration de la marge via l’optimisation du mix dépôts/crédits, ii) sécurisation de la liquidité locale par une meilleure rotation des actifs et iii) industrialisation de l’acquisition client par le mobile et l’agence légère. La trajectoire vise à préserver la rentabilité tout en contenant le coût du risque.
Au terme des travaux, la direction a confirmé une gouvernance budgétaire plus exigeante : jalons trimestriels, alertes précoces sur les écarts de marge, stress tests de liquidité et ajustements tactiques des plafonds sectoriels. L’ambition 2026-2030 reste lisible : ancrer une croissance rentable, renforcer la résilience du bilan et diffuser des pratiques bancaires responsables sur l’ensemble des marchés du Groupe.
— Peter MOYI






