Les récentes statistiques publiées par la Banque Centrale du Congo en date du 21 février 2025 indiquent que le franc congolais continue de présenter une certaine stabilité. Ainsi, la parité établie à 2 855,6999 CDF pour un dollar américain reste inchangée, tandis que l’euro se négocie à 2 978,7787 CDF, traduisant une appréciation de la monnaie européenne face au CDF. Par ailleurs, des fluctuations mineures sont relevées pour le dollar canadien, la livre sterling et le franc suisse, alors que plusieurs devises d’autres pays africains enregistrent une baisse de leur valeur par rapport à la monnaie nationale.
Les chiffres relatifs à l’évolution des prix, relevés le 15 février 2025, montrent une légère augmentation de l’indice hebdomadaire, passé de 0,155 % à 0,180 %. Le cumul annuel atteint désormais 1,352 %, tandis que le taux glissant s’établit à 10,640 % et l’annualisé à 10,498 %. Ces indicateurs témoignent d’une progression constante des coûts, en partie imputable aux variations du cours des devises, aux difficultés d’approvisionnement et aux coûts logistiques élevés, éléments qui se répercutent sur le pouvoir d’achat et les prix des biens importés.
Pour encadrer cette évolution, la Banque Centrale maintient depuis août 2023 un taux directeur fixé à 25 %. Les rendements observés sur ses instruments financiers – à 7 jours à 24,53 %, à 28 jours à 24,50 % et à 84 jours à 25 % – traduisent une politique visant à maîtriser l’activité monétaire et à restreindre l’accès aux financements, tant pour les entreprises que pour les ménages. Cette approche, bien que destinée à stabiliser le marché, incite les acteurs économiques à observer avec attention l’évolution de la demande en devises et ses répercussions sur l’ensemble du secteur financier.
Dans ce contexte, les professionnels et observateurs du marché restent attentifs aux fluctuations susceptibles d’influer sur la consommation et les investissements. Les ajustements réguliers opérés par les autorités monétaires semblent répondre aux conditions actuelles, qui, selon les données économiques complémentaires issues de sources récentes, demeurent encadrées malgré la pression exercée par des facteurs externes.
— M. KOSI