Une tendance à la hausse des prix des boissons de grande consommation se dessine à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, selon une investigation menée par nos équipes journalistiques. Depuis le 8 février pour la Bralima et le 10 février pour la Bracongo, plusieurs points de vente ont enregistré une augmentation significative des tarifs.
Selon M. Albert Sangu Moyo, un opérateur économique local, cette hausse est attribuée à la dépréciation du franc congolais par rapport au dollar américain et à la montée des prix du maïs, un intrant clé dans la fabrication de la bière.
Impact sur les produits de la Bralima
Notre enquête a révélé que plusieurs boissons alcoolisées de la Bralima connaissent une hausse de prix notable. Par exemple, un casier de Turbo King de 50cl (contenant 20 bouteilles) se vend actuellement à 38 000 FC, soit 14 dollars américains, contre 35 000 FC précédemment. Le casier de Legende de 50cl est passé de 41 700 FC à 45 000 FC, soit 16,66 dollars américains. De même, le casier de Primus de 72cl a augmenté de 32 500 FC à 35 000 FC, soit 12 dollars américains.
Évolution des tarifs chez Bracongo
La société Bracongo n’est pas en reste avec des hausses de prix substantielles. Par exemple, le casier de Nkoyi de 65 cl de 20 bouteilles est désormais à 36 000 FC, soit 11,85 dollars américains, contre 30 500 FC précédemment. Les variations touchent également le Beaufort de 50cl, le Castel de 50 cl, le Tembo (bière brune), et le 33 Export de 65 cl.
Boissons énergisantes et tarifs stables
En parallèle, les boissons énergisantes, telles que la « XXL », ont également subi une hausse de prix, passant de 25 000 FC à 28 000 FC, soit 10,37 dollars américains. Cependant, les tarifs des boissons sucrées restent globalement stables, avec des casiers de 50cl de 20 bouteilles comme Coca, Vitalo, et Fanta de grand format, se maintenant à 32 000 FC, soit 11,85 dollars américains.
Cette tendance à la hausse des prix des boissons de grande consommation à Kinshasa souligne les défis économiques actuels, avec la dépréciation du franc congolais et la hausse des coûts de production. Les consommateurs devront ajuster leur budget face à ces évolutions tarifaires, impactant directement leur pouvoir d’achat. Restez informés pour plus d’analyses approfondies sur l’économie locale.
LA REDACTION