Le Kenya, dans sa quête pour renforcer sa stabilité financière, prévoit de racheter un milliard de dollars de ses euro-obligations en circulation d’ici la fin de 2024, a rapporté la Banque mondiale le 30 mai dernier. Ce nouveau rachat porterait le total des rachats à environ 2,5 milliards de dollars pour l’année.
La Banque mondiale a précisé que « le gouvernement kényan envisage un autre rachat d’euro-obligations en 2024, ce qui porterait le total des rachats cette année à environ 2,5 milliards de dollars, et permettrait d’améliorer le profil d’amortissement de la dette publique du pays. »
En février, Nairobi avait déjà racheté pour 1,44 milliard de dollars de ses euro-obligations arrivant à échéance en juin 2024. Ce premier rachat avait permis à l’économie kényane de restaurer la confiance des investisseurs internationaux et d’atténuer les pressions de liquidité sur ses finances publiques.
La Banque mondiale a recommandé au Kenya de poursuivre « une gestion proactive du passif, en se concentrant sur les financements concessionnels pour réduire les coûts d’intérêt moyens et les pressions d’amortissement à moyen terme, en particulier entre 2028 et 2031. »
En parallèle, le Kenya, qui cherche à consolider ses réserves de change, a obtenu fin mai un financement de 1,2 milliard de dollars de la Banque mondiale sous forme de prêts concessionnels et de dons. Plus tôt cette année, en janvier, le pays avait également reçu un soutien financier de 684,7 millions de dollars du Fonds monétaire international (FMI) via diverses facilités de crédit.
Ces initiatives visent non seulement à stabiliser l’économie kényane, mais également à offrir une meilleure visibilité et prévisibilité quant aux échéances de sa dette publique, renforçant ainsi la confiance des marchés financiers internationaux.
Par la rédaction