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Kinshasa: les prix des produits alimentaires importés en hausse, une pression sur le pouvoir d’achat

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Le coût d’un carton de cuisses de poulet de 10 kg a augmenté de 11,1% à Kinshasa, passant de 50 400 à 56 000 FC entre le 29 avril et le 29 mai 2024. Cette augmentation est due à divers facteurs, notamment les taxes multiples et la dépréciation du franc congolais face au dollar américain.

Selon M. Amisi Kanthony Matanda, un entrepreneur dans le secteur des produits congelés à Limete, un carton de cuisses de poulet en provenance du Brésil se vend maintenant à 56 000 FC, soit 20 dollars américains, contre 50 400 FC précédemment.

Une enquête menée dans les principaux marchés de Kinshasa a révélé d’autres augmentations de prix. Par exemple, un carton de côtes de viande en provenance d’Europe est passé de 115 000 à 118 000 FC, soit 42,14 dollars américains, et un carton de poumons de 10 kg de Thaïlande est passé de 39 500 à 50 000 FC, soit 17,85 dollars américains.

D’autres produits ont également vu leurs prix augmenter, tels qu’un carton de viande « TS » de 20 kg en provenance d’Europe, qui est passé de 292 000 à 295 000 FC, soit 105,35 dollars américains. De même, un carton de tripes d’Europe est passé de 69 000 à 70 000 FC, soit 24,64 dollars américains.

En revanche, malgré la dépréciation du franc congolais, certains produits ont connu une baisse de prix en raison de leur abondance sur le marché. Par exemple, un carton de rognons en provenance d’Europe se vend maintenant à 50 000 FC, soit 17,85 dollars américains, contre 57 500 FC précédemment.

Cette augmentation des prix des produits alimentaires importés exercera probablement une pression supplémentaire sur le pouvoir d’achat des ménages congolais, déjà confrontés à des défis économiques. La stabilité des prix de certains produits, tels que les cœurs et les noix de jour, offre cependant un certain soulagement pour les consommateurs.

Cette tendance à la hausse des prix souligne l’importance pour le gouvernement de prendre des mesures pour atténuer l’impact sur les ménages les plus vulnérables, peut-être en examinant les taxes et en renforçant les mécanismes de contrôle des prix.

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