La capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa, est confrontée à un problème grandissant alors que les ménages, le commerce et l’industrie produisent quotidiennement une impressionnante quantité de 10 000 tonnes de déchets solides. C’est le constat alarmant partagé par le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, lors de la réunion du renforcement du consensus pour le développement économique.
Selon les données recueillies par des experts, cette masse colossale de déchets trouve son origine principalement dans les ménages, les commerces et les industries. Nicolas Kazadi a souligné cette réalité préoccupante en prévision de la première conférence économique, sociale et environnementale du pays, qui sera dirigée par son ministère en collaboration avec le Conseil économique et social et le Programme des Nations unies pour le développement en RDC (PNUD/RDC).
La tenue de cette conférence sans précédent, s’étalant sur deux jours, vise à consolider le consensus sur des questions cruciales de développement, tout en abordant des enjeux sociaux et environnementaux de premier plan. Dans un souci de modération, le ministre Kazadi a évité tout superlatif dans ses propos, mettant en avant la nécessité d’une approche équilibrée pour traiter ces défis.
« Cette première édition explorera divers sujets, dont les élections, l’éducation, l’eau et l’électricité, le traitement des déchets urbains et la connectivité du pays, sans oublier de se pencher sur le risque pays en RDC », a expliqué Nicolas Kazadi.
En prélude à cet événement inédit en RDC, une réunion préparatoire a eu lieu le 22 janvier 2024. L’objectif était d’examiner de manière approfondie les aspects économiques, environnementaux et sociaux pour apporter des réponses appropriées aux préoccupations de la population. Une démarche qui témoigne de l’engagement du gouvernement à aborder ces questions avec précaution et responsabilité.
La Rédaction