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La baisse des prix a fait passer la consommation de carburant de 1500 à 4500 m³ par jour, avec 4800 m³ livrés le 26 février pour éviter toute rupture

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Les inquiétudes de la population concernant une rupture d’approvisionnement en carburant à Kinshasa ont été levées par le ministère de l’Économie nationale. Dans un communiqué récent, l’administration précise que les longues files d’attente observées dans certaines stations-service résultent uniquement d’un retard de livraison et non d’un manque de stock.

Les difficultés de distribution survenues les 24 et 25 février s’expliquent par une intensification soudaine du trafic sur les principaux axes de la capitale, ralentissant l’acheminement du carburant par la Société des Entreprises Pétrolières (SEP). Par ailleurs, la baisse des prix à la pompe a entraîné une augmentation de la demande, passant de 1 500 m³ à 4 500 m³ par jour, soit une multiplication par trois de la consommation habituelle. Pour la journée du 26 février, les mises en place ont atteint 4 800 m³, et des rotations nocturnes ont été instaurées afin de répondre à ce surcroît.

Le ministère affirme qu’aucun problème d’approvisionnement n’est à déplorer et que les stocks disponibles sont suffisants pour satisfaire la demande. Les services compétents assurent un suivi quotidien des flux logistiques pour garantir la continuité du ravitaillement, dans le but de maintenir la confiance des usagers et d’éviter toute perturbation dans la distribution des produits pétroliers.

— M. KOSI

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