La mine d’or de Kibali, située en République démocratique du Congo, envisage de prolonger sa production annuelle de 750.000 onces au-delà des dix prochaines années grâce à de nouveaux investissements technologiques et des capacités accrues, a déclaré Mark Bristow, président directeur général de Barrick, lors d’un point de presse mardi à Kinshasa.
Mark Bristow a souligné l’importance des réserves et des ressources renouvelées de Kibali, qui est non seulement la plus grande mine d’or d’Afrique, mais également la plus automatisée. Il a également mis en avant les trois centrales hydroélectriques de la mine, qui en font un leader en matière d’énergies renouvelables.
« Kibali, la plus grande mine d’or d’Afrique, poursuit sa croissance grâce à la reconstruction de ses réserves et ressources, ainsi que par de nouveaux investissements dans la technologie et la capacité. La mine est ainsi en mesure de maintenir sa production annuelle actuelle de 750.000 onces à l’horizon actuel de 10 ans », a expliqué Bristow.
La mine de Kibali prévoit d’augmenter sa composante énergétique renouvelable à 85 % l’année prochaine avec la mise en service de sa centrale solaire de secours et de son système de stockage par batterie.
En se remémorant les débuts de Kibali, Bristow a décrit la transformation impressionnante de la région depuis le début des opérations il y a 14 ans. Autrefois l’une des régions les moins développées de la RDC, cette zone est devenue un carrefour économique florissant, avec une population passée de 30.000 à plus de 500.000 habitants.
Les investissements de Barrick ont également bénéficié aux communautés locales, notamment par le biais de partenariats avec des entreprises locales. « Notre centrale hydroélectrique d’Azambi, par exemple, a été construite par une équipe entièrement congolaise », a-t-il noté. Depuis 2010, les paiements de Kibali aux entrepreneurs et fournisseurs locaux ont atteint environ 2,7 milliards USD.
La mine d’or de Kibali s’engage également en faveur de la biodiversité en Afrique. Avec la collaboration d’African Parks et du Gouvernement de la RDC, Barrick a facilité la réintroduction d’une population permanente de rhinocéros blancs dans le Parc national de la Garamba, soutenant ainsi divers projets de conservation dans cette région.
En outre, Barrick prévoit de revitaliser l’industrie du café Robusta dans la province du Haut-Uélé avec un projet de café visant à redorer le blason d’Isiro, autrefois célèbre pour cette production.
Bristow a également souligné que la réussite de Kibali repose sur des partenariats solides avec les parties prenantes, y compris le gouvernement et les communautés locales. Barrick est prêt à explorer de nouvelles opportunités d’exploitation de l’or et du cuivre en RDC, à condition que le gouvernement continue à favoriser un environnement propice aux investissements.
M. KOSI