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La RDC détient désormais 40% des parts du barrage de busanga, une avancée significative selon l’IGF

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La République Démocratique du Congo (RDC) a récemment renégocié son partenariat avec le Groupement d’entreprises chinoises concernant la gestion du barrage de Busanga, situé dans la province du Lualaba. Selon l’Inspection générale des Finances (IGF), cette initiative a abouti à une co-gestion, avec l’État congolais détenant désormais 40% des parts.

Jules Alingete, Inspecteur général et Chef de service de l’IGF, a souligné que cette évolution découle d’un mémorandum d’entente signé le 19 janvier 2024 entre les représentants de la RDC et les experts du Groupement d’entreprises chinoises. Il a expliqué lors d’une conférence de restitution des travaux de renégociation que la République Démocratique du Congo avait été exclue de la gestion des barrages par le passé. La nouvelle entente prévoit que la RDC détiendra 40% des actions, tandis que le Groupement d’entreprises chinoises conservera les 60% restants.

Cette révision fait suite aux conclusions d’un rapport de l’IGF publié en avril 2023, pointant du doigt les déséquilibres du « contrat chinois ». Ce contrat, signé pour permettre à la Chine d’exploiter les richesses minières de la RDC en échange de la construction d’infrastructures, n’a pas répondu aux attentes initiales. Les investissements en infrastructures en faveur du pays étaient notoirement faibles par rapport aux décaissements en faveur des entreprises chinoises présentes en RDC.

Le nouvel accord garantit non seulement à la RDC une participation de 40% dans la gestion de la Sinohydro, mais il stipule également que le gouvernement congolais devra capter 324 millions de dollars d’investissements en infrastructures chaque année. En plus de ces avantages financiers, d’autres bénéfices résultent de cette renégociation du contrat chinois.

Les résultats obtenus par la RDC dans cette renégociation ont été salués par des experts en économie. Ces avancées marquent un tournant dans la manière dont le pays gère ses partenariats internationaux, mettant en avant une approche plus équilibrée et bénéfique pour son développement économique.

Par la Rédaction

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