spot_imgspot_imgspot_img

La sicomines versera 1,2% de royalties au trésor public : une répartition équilibrée après renégociation

Partager

Dans un développement majeur des relations économiques entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Groupement d’entreprises chinoises (GEC), un mémorandum d’entente a été signé le 19 janvier 2024, rééquilibrant le contrat entre les deux parties. Selon les détails de l’accord, la Sicomines, représentant l’entité résultante de cette collaboration, versera désormais 1,2 % de ses revenus annuels au Trésor public congolais.

Jules Alingete, représentant du gouvernement congolais, explique que cette proportion de 1,2 % de royalties est une mesure compensatoire découlant des renégociations. Avant ces discussions, la répartition des actions au sein de la Sicomines penchait fortement en faveur de la partie chinoise, avec 68 % contre 32 % pour la partie congolaise. Après des délibérations approfondies, les deux parties ont choisi de maintenir cette distribution, mais avec une compensation financière substantielle en faveur de la RDC.

« La répartition des actions entre les parties au sein de la Sicomines, comme vous le savez, la répartition avant la négociation était de 68 % pour la partie chinoise et 32 % pour la partie congolaise. Après les renégociations autour de la question, les deux parties se sont convenues de maintenir cette répartition mais de compenser la République Démocratique du Congo par le paiement par Sicomines de royalties à hauteur de 1,2 % du chiffre d’affaires chaque année pour compenser la partie congolaise. »

À l’heure actuelle, le chiffre d’affaires de la Sicomines s’élève à environ deux milliards de dollars américains. En conséquence, cette nouvelle mesure pourrait se traduire par un apport financier significatif pour le gouvernement congolais, estimé à près de 24 millions de dollars, provenant de 1,2 % de ce chiffre d’affaires.

Lors des négociations, les représentants de la RDC ont été choisis parmi les délégués des ministères de la Justice, des Finances, des Mines, des Infrastructures, des Travaux publics et de la Reconstruction (ITPR), ainsi que du ministère du Budget.

Cette nouvelle entente marque une étape importante dans la collaboration sino-congolaise, rétablissant l’équilibre financier tout en préservant les intérêts des deux parties impliquées. Les détails de cet accord soulignent l’importance croissante des relations économiques internationales et de la diplomatie financière dans le contexte actuel de l’économie mondiale.

par la rédaction

En savoir +

A la Une