Le complexe minier Kamoa-Kakula, exploité par la société canadienne Ivanhoe Mines, se distingue comme la plus grande mine de cuivre en République Démocratique du Congo et en Afrique. En 2024, il est prévu qu’elle produise entre 440 000 et 490 000 tonnes de concentré de cuivre, contre 393 551 tonnes l’année précédente.
Ivanhoe Mines a dévoilé, le 8 juillet, son bilan de production pour le deuxième trimestre 2024, affichant une livraison de 100 812 tonnes de concentré de cuivre. Ce chiffre porte le total du premier semestre 2024 à 186 925 tonnes, enregistrant une légère baisse de 5 % par rapport à la même période en 2023.
Malgré ce recul, la seconde moitié de l’année s’annonce sous de meilleurs auspices avec une augmentation significative de la production attendue. Cette hausse est attribuée à la mise en service récente d’un troisième concentrateur au sein du complexe Kamoa-Kakula. Grâce à cette nouvelle installation, la capacité de production annuelle dépasse désormais les 600 000 tonnes de concentré de cuivre.
Pour mémoire, la société Ivanhoe Mines prévoit une production annuelle de concentré de cuivre comprise entre 440 000 et 490 000 tonnes en 2024, par rapport à 393 551 tonnes en 2023. Ivanhoe Mines détient une participation de 39,6 % dans le complexe, partagée avec son partenaire chinois Zijin Mining, tandis que le gouvernement congolais contrôle 20 % des parts de Kamoa-Kakula.
L’optimisation des capacités de production, combinée à l’entrée en service de nouvelles infrastructures, place la mine de Kamoa-Kakula en position favorable pour devenir un acteur clé dans l’industrie du cuivre en Afrique.
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