Le ministre des Ressources hydrauliques et de l’électricité, Teddy Lwamba, a récemment soumis au Conseil un projet concernant l’octroi de titres pour neuf sites à des opérateurs privés, dans le cadre d’une entente directe. Cette initiative vise à dynamiser le secteur de l’électricité en République Démocratique du Congo, où le taux d’électrification reste préoccupant, avec seulement 21 % de la population ayant accès à l’électricité.
Les sites concernés par cette initiative comprennent des projets de parcs solaires photovoltaïques et des installations hydroélectriques répartis sur plusieurs provinces, notamment :
- Kasaï-Oriental, Kasaï Central et Kinshasa : Parc solaire en soutien à la Société Nationale d’Électricité (SNEL).
- Haut-Katanga : Sites sur la rivière Luvua (Kibamba et Kalumba).
- Kongo-Central : Projet sur la rivière Inkisi (Kibombo et Sanga).
- Kinshasa : Quatre sites sur la rivière Lufimi (Mbakana 1 à 4).
- Lualaba : Développement solaire à Nzilo, N’sele et Busanga.
- Tshopo et Tanganyika : Projets sur les rivières Tshopo et Lualaba respectivement.
Cette démarche s’inscrit dans une volonté claire d’accélérer la mise en œuvre des projets énergétiques à l’échelle nationale. Selon le ministre Lwamba, « cette politique incitative favorisera une augmentation significative de l’approvisionnement énergétique ».
La situation actuelle de la RDC, avec un accès à l’électricité aussi limité, freine son développement économique. En permettant aux opérateurs privés d’intervenir, le gouvernement espère stimuler des investissements et une efficacité accrue dans le secteur.
Il est essentiel de noter que ces initiatives peuvent également contribuer à une réduction des inégalités d’accès à l’électricité, un enjeu fondamental pour le progrès social et économique. En effet, chaque augmentation du taux d’électrification est susceptible d’impacter positivement les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’industrie.
En conclusion, la décision d’octroyer des titres aux opérateurs privés pourrait représenter une étape clé dans la transformation du paysage énergétique congolais. Le défi sera désormais de suivre l’évolution de ces projets pour s’assurer qu’ils répondent aux besoins de la population tout en favorisant une croissance durable.
— M.KOSI