Les derniers rapports de la Direction générale des politiques et programmation budgétaire révèlent des dépenses significatives dans le fonctionnement des ministères de la République Démocratique du Congo jusqu’à la fin du mois de mai 2024.
Selon ces données, les prévisions budgétaires pour cette période avaient fixé les dépenses à 921,8 milliards de Francs congolais (CDF). Les dépenses réelles atteignent ainsi un taux d’exécution de 102,5%, avec un total de 332,8 millions USD déjà dépensés.
Pour l’ensemble de l’année, le Gouvernement congolais a prévu de mobiliser 2.212,4 milliards de Francs congolais (CDF), soit environ 779 millions USD, afin d’assurer le bon fonctionnement des ministères. Ce budget reflète les priorités gouvernementales et les allocations budgétaires spécifiques.
Le budget national, estimé à 16 milliards de dollars, consacre plus de 67% au fonctionnement des institutions, avec une part de 33,10% dédiée uniquement à l’administration publique. Cette répartition budgétaire met en lumière les choix gouvernementaux en termes de gestion des finances publiques.
Toutefois, les secteurs sociaux tels que l’éducation et la santé ne reçoivent que 5% du budget total. Cette allocation limitée soulève des questions sur les priorités nationales et le soutien aux services publics essentiels.
Les écarts salariaux au sein du gouvernement représentent également un enjeu important. Les hauts responsables bénéficient de salaires et avantages conséquents, contrastant fortement avec les rémunérations modestes des fonctionnaires. Cette disparité constitue un défi majeur pour les autorités congolaises, qui doivent équilibrer les dépenses et promouvoir l’équité salariale.
La rédaction de Lepoint.cd