L’économie de la République Démocratique du Congo (RDC) a connu une impulsion significative grâce à ses exportations d’or, culminant à une recette de 1,5 milliard de dollars américains en 2023. Cette performance remarquable a été propulsée par la commercialisation de 34,5 tonnes d’or sur les marchés internationaux, selon le rapport annuel de la Cellule technique de coordination et de planification minière, affiliée au ministère des Mines.
Kibali Gold, un acteur dominant dans le secteur, a contribué de manière significative à cette réussite en exportant plus de 29 tonnes d’or, générant à elles seules 905,5 millions de dollars américains. Cette entreprise se positionne ainsi comme le pilier central des exportations d’or industrielles congolaises en 2023, représentant 99,8% du volume total exporté.
À l’autre extrémité du spectre, la société MCCR affiche une performance plus modeste avec 15,83 Kg d’or exportés, se traduisant par des revenus de 847.103 dollars américains. Ce contraste saisissant souligne la disparité entre les acteurs majeurs et mineurs de l’industrie minière congolaise.
L’exploitation artisanale d’or n’est pas en reste, affichant des exportations dépassant les 5 tonnes, pour une valeur excédant 306 millions de dollars américains. Ces exportations proviennent majoritairement du Sud-Kivu, où Primera Gold domine largement le marché avec 98% des exportations, suivie de près par d’autres provinces telles que le Tanganyika, Kinshasa, l’Ituri, et la Tshopo, chacune contribuant à la diversité et à la richesse de l’écosystème minier de la RDC.
Cette dynamique économique témoigne de la vitalité et du potentiel de l’industrie aurifère congolaise sur la scène internationale. Elle met également en lumière les défis et les opportunités qui se présentent pour la RDC dans sa quête de développement économique durable et équitable.
Par L’ÉDITORIAL