Le mardi 4 juin à Kinshasa, la Société nationale d’électricité (SNEL SA) a conclu un contrat avec China Gezhouba Group Company Limited (CGGC) pour la réhabilitation du Groupe 6 (G16) de la centrale hydroélectrique d’Inga 1. Ce projet, d’un montant de 23,5 millions USD, est financé par la Banque africaine de développement (BAD).
Henri Makap a Muteb, Directeur de la Production de SNEL SA, a annoncé que « la turbine No6, inactive depuis 1972, sera retirée du réseau pour réhabilitation. » Sur les six machines initiales, quatre ont déjà été modernisées. Cette réhabilitation vise à augmenter la capacité de production de la centrale.
La mise à jour du Groupe 6 permettra d’augmenter sa puissance de 10 %, passant de 58,5 à 65 mégawatts. Cette turbine, ayant fonctionné plus de 250 000 heures au lieu des 60 000 heures prévues, est devenue coûteuse à exploiter et fréquemment en panne.

CGGC prévoit que les travaux s’étaleront sur 23 mois. Une fois terminés, cinq des six turbines d’Inga 1 seront opérationnelles, laissant seulement la machine G13 en attente de réhabilitation. La modernisation du Groupe 6 contribuera ainsi à renforcer de manière significative la production électrique de la centrale.
Construite entre 1965 et 1972 par Astaldi & Gie, la centrale Inga 1, avec une puissance installée de 351 mégawatts, est la deuxième plus grande centrale hydroélectrique de la RDC. Chacune des six turbines initiales avait une capacité de 58,5 mégawatts. En célébrant ses 54 ans, la SNEL SA continue de jouer un rôle crucial dans l’industrie électrique de la RDC.
La modernisation de cette infrastructure est essentielle pour répondre aux besoins croissants en électricité du pays. La réhabilitation des groupes de production à Inga 1 marque une étape importante dans l’amélioration des infrastructures énergétiques de la RDC.
Équipe éditoriale, Lepoint.cd