Ce matin, les cours du cuivre se sont stabilisés, soutenus par les perspectives d’une demande chinoise en amélioration. Cependant, l’attention des marchés est principalement focalisée sur la prochaine réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), où son président, Jerome Powell, pourrait fournir des indications cruciales sur l’avenir des taux d’intérêt.
En effet, les opérateurs surveillent de près toute déclaration de la Fed pouvant influencer les politiques monétaires. À Londres, le cuivre pour livraison à trois mois s’échange actuellement à 9.934 $/tonne, marquant une hausse de 0,1% depuis l’ouverture. Depuis le 27 juin, le métal rouge a enregistré un gain de 5%, une progression largement attribuée à la dépréciation du dollar.
Les prévisions optimistes pour le marché du cuivre
Les analystes de Citi prévoient que le prix du cuivre atteindra 10.000 $ la tonne d’ici la fin de l’année, avec une possible hausse à 12.000 $ en 2026. Ces prévisions sont soutenues par une éventuelle reprise cyclique et des perturbations dans l’approvisionnement minier. De leur côté, les experts de Bank of America ont revu à la hausse leur prévision de prix pour 2024, anticipant une valeur de 10.250 $ la tonne au quatrième trimestre.
Facteurs influençant les prix du cuivre
La récente hausse des prix du cuivre est également attribuée à des fermetures de mines et à des réductions de production, comme l’a souligné Ole Hansen de Saxo Bank. Ces interruptions pourraient transformer un surplus attendu en un équilibre, voire en un déficit sur le marché. De plus, des nouvelles favorables concernant le secteur immobilier en Chine, avec la relaxation des restrictions d’achat à Pékin et Shanghai, ont également contribué à l’optimisme sur le marché des métaux.
En conclusion, les perspectives de baisse des taux d’intérêt par la Fed et les ajustements de l’offre minière continuent d’alimenter les anticipations haussières sur le marché du cuivre. Les investisseurs restent attentifs aux développements des politiques économiques et aux fluctuations de la demande mondiale pour ajuster leurs stratégies d’investissement.
M.MATUVOVANGA