À Kikwit, ville animée du Kwilu, les habitants constatent un retour à des tarifs de transport plus abordables après les festivités de fin d’année. Le coût d’une course en moto-taxi, qui avait grimpé à 2000 francs congolais, a été réduit de moitié pour revenir à 1000 francs congolais, une mesure appréciée par les usagers réguliers.
« Pendant les fêtes, la demande était telle que les prix avaient doublé. Mais avec le calme retrouvé, nous avons repris les tarifs habituels », explique Isaac Nsimba, responsable de l’Association locale des conducteurs de moto. Ce phénomène saisonnier est récurrent dans la région : l’effervescence des fêtes de Noël et du Nouvel An entraîne un engorgement des transports, rendant les déplacements plus coûteux pour les habitants.
L’ambiance de cette période, marquée par des préparatifs intensifs et des achats massifs de produits alimentaires et vestimentaires, provoque un afflux inhabituel de clients. Les chauffeurs, tirant parti de cette affluence, ajustent leurs prix en conséquence. Mais dès que le rythme de vie reprend son cours, ces hausses tarifaires disparaissent, comme l’explique M. Nsimba.
Ce retour aux anciens tarifs n’est pas limité aux motos-taxis. Les taxis opérant dans la ville et ses environs adoptent également les prix d’avant-fêtes, permettant aux habitants de retrouver un équilibre financier après les dépenses importantes liées aux célébrations.
Pour de nombreux Kikwitois, cette baisse est un soulagement. Elle témoigne de l’adaptabilité des acteurs locaux du transport face aux réalités économiques de leur communauté. Mais elle illustre aussi l’impact direct des périodes festives sur la vie quotidienne, où chaque hausse, même temporaire, pèse sur les ménages.
— M. KOSI