Le Partenariat pour les forêts du bassin du Congo (PFBC) 2024 a récemment réuni des experts pour discuter de l’impact des études dans la gestion durable des écosystèmes en Afrique centrale. Les discussions ont mis en lumière les défis et les opportunités liés à la foresterie dans la région, ainsi que les efforts visant à promouvoir une gestion plus durable des ressources naturelles.
Guillaume Lescuyer du Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR) a souligné l’importance de la recherche forestière et de l’agroforesterie dans la région. Il a mis en avant le potentiel de l’agroforesterie pour la production de cacao, en particulier en Afrique de l’Ouest, et a souligné la nécessité de reconnaître et de protéger ces systèmes de production pour préserver la nature.
De son côté, le professeur Raphaël Tshimanga, Directeur général du Centre de Recherche en Ressources en Eau du Bassin du Congo (CRREBC), a mis en avant l’importance de la gestion des écosystèmes aquatiques en Afrique centrale. Il a présenté le CB-CIS, un système d’information sur les caractéristiques hydrologiques, forestières et de la biodiversité, ainsi que ses impacts potentiels.
Le professeur Tshimanga a également souligné la relation étroite entre l’eau et la forêt, affirmant que ces deux ressources sont intrinsèquement liées et nécessitent une approche intégrée pour une gestion durable du Bassin du Congo.
Les forêts du bassin du Congo jouent un rôle crucial dans la régulation du climat et abritent une biodiversité riche, mais font face à une déforestation importante. Des initiatives telles que le PFBC et le programme CARPE œuvrent à promouvoir une gestion plus durable des forêts et à réduire la déforestation dans la région.