La Loi de Finances pour l’année 2024 réserve une enveloppe de 755 490 000 000 FC (soit 300 millions USD au taux budgétaire moyen de 2518 FC le dollar américain) pour le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL 145T). Malgré les ambitions affichées, ce montant représente à peine 1,87% du budget national, évalué à 16 milliards USD.
Lors de son discours consécutif à la publication des résultats provisoires de la présidentielle du 20 décembre dernier, le Président Félix Tshisekedi a assuré que le PDL 145T « va se poursuivre, à un rythme beaucoup plus soutenu« .
Le chef d’État a déclaré : « Je voudrais vous rassurer que ce deuxième mandat que vous venez de m’accorder sera dédié à plus d’actions pour la matérialisation de ces engagements et à l’éclosion de ces initiatives, avec comme leitmotiv de ne jamais trahir le Congo, d’aimer notre Congo et l’empressement de le voir se transformer grâce au travail de chaque congolaise et de chaque congolais.«
Félix Tshisekedi a également souligné son engagement en faveur de l’emploi, du pouvoir d’achat, de la sécurité, d’une économie plus diversifiée et compétitive, ainsi que de l’amélioration des services publics sur l’ensemble du territoire.
Rappelons qu’en 2023, le gouvernement avait déjà décaissé plus de 511 millions USD pour la première phase du PDL 145T.
Initié pour lutter contre la pauvreté et les inégalités sociales, le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL 145T) découle d’un nouveau contrat social instauré par le Président Tshisekedi. Il s’inscrit dans une démarche visant à réduire les disparités, à l’instar de la gratuité de l’enseignement primaire et de la couverture santé universelle.
Le PDL 145T a pour objectif de réduire les inégalités spatiales, dynamiser les économies locales et transformer les conditions de vie des populations dans des zones jusqu’alors mal desservies en infrastructures et services sociaux de base. Cette initiative vise à combler le fossé entre les provinces et les villes, palliant ainsi le sentiment d’abandon ressenti par les populations rurales.
La Rédaction