Ce matin, les prix du cuivre ont montré une stabilité relative, se négociant autour de 9 803 dollars la tonne, soit une légère variation par rapport aux niveaux observés en début de journée. Le métal rouge bénéficie actuellement d’un dollar affaibli et d’une demande en légère hausse, malgré un contexte d’offre limitée. Cependant, un phénomène notable marque le marché : la prudence des acheteurs chinois face aux prix actuels. Selon des traders, certains de ces acheteurs demandent même le report de leurs livraisons, anticipant une possible baisse des prix. « Il semble y avoir un consensus sur le marché quant à la possibilité de maintenir les prix actuels, voire de les voir augmenter, » commente Alice Fox, analyste chez Macquarie, présente lors d’une récente conférence industrielle. « Tous les experts que nous avons rencontrés anticipent un déficit du marché cette année, avec des prévisions allant jusqu’à 700 000 tonnes, » ajoute-t-elle.
De son côté, le cuivre bénéficie de fondamentaux solides à court terme, notamment après la révision à la baisse par le Chili de ses prévisions de production, qui passe de 5,63 millions de tonnes en janvier à 5,51 millions de tonnes, souligne Ewa Manthey, stratège chez ING.
L’or, quant à lui, connaît une troisième session consécutive de baisse, avec un cours actuel autour de 2 314 dollars l’once. Cette tendance est observée alors que les tensions au Moyen-Orient s’apaisent, réduisant l’attrait du métal jaune comme valeur refuge. Les fonds spéculatifs, réagissant à la diminution des risques de conflit entre l’Iran et Israël, se détournent progressivement de l’or.
Ces dynamiques sur les marchés des métaux précieux et de base reflètent les fluctuations des indicateurs économiques et géopolitiques globaux, influençant directement les stratégies des investisseurs et des pays producteurs.
Rédaction de lepoint.cd