Le 9 juillet, le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, a dirigé la deuxième réunion de la Troïka politique. Cette rencontre a permis de mettre en lumière des avancées notables, en particulier une diminution de l’inflation et une stabilité relative du marché des changes depuis la réunion précédente du 24 juin.
Félicien Mulenda, coordonnateur du Comité Technique de Suivi et Évaluation des Réformes, a déclaré : « La Troïka politique joue un rôle clé dans la coordination des politiques budgétaires et monétaires, essentielles pour garantir la stabilité macroéconomique. L’évaluation a révélé des progrès tangibles en matière d’inflation et de stabilité du marché des changes. »
Au-delà de ces constats, la réunion a insisté sur la nécessité d’un pacte de stabilité actualisé. Ce pacte, soutenu par des engagements forts du ministre des Finances, du ministre du Budget et de la Banque Centrale, vise à renforcer la stabilité macroéconomique et à protéger le pouvoir d’achat des citoyens. Selon M. Mulenda, ces engagements sont cruciaux pour maintenir une économie solide et éviter des fluctuations économiques perturbatrices.
« Grâce à une gestion prudente des finances publiques, nous avons réussi à diminuer le volume de liquidités injectées dans l’économie, ce qui a un effet positif sur le taux de change et profite directement à la population », a ajouté le coordonnateur du Comité Technique de Suivi et Évaluation des Réformes.
Parmi les participants à cette réunion figuraient le ministre du Budget Aimé Boji Sangara, la vice-Ministre des finances O’Neige N’sele, le vice-Ministre du Budget Elysée Bokumwana, le Conseiller Principal du Chef de l’État pour les questions économiques Léon Kankolongo, ainsi que la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Marie-France Malangu Kabedi.
La Troïka politique a également discuté de la mise en place de mesures supplémentaires pour assurer une gestion efficace des ressources publiques et stimuler la croissance économique. La stabilité du marché des changes et la maîtrise de l’inflation sont perçues comme des éléments cruciaux pour la consolidation des acquis économiques et l’amélioration des conditions de vie des Congolais.
M.KOSI