Les autorités de la République démocratique du Congo intensifient les efforts pour accélérer les expropriations nécessaires à la construction des rocades sud-ouest et sud-est de Kinshasa. Ces infrastructures, d’une longueur totale de 63 kilomètres, visent à désengorger la capitale en reliant les quartiers périphériques et en améliorant la fluidité du trafic.
Lors d’une visite des chantiers, l’inspecteur général des finances, Jules Alingete Key, a exhorté les ministères concernés, notamment ceux des Infrastructures et Travaux Publics (ITPR), des Affaires Foncières, de l’Aménagement du Territoire, de la Justice et de l’Urbanisme, à accélérer le processus d’expropriation. Il a souligné que l’occupation des emprises destinées aux tracés des rocades pourrait ralentir l’avancement des travaux.
Les rocades en construction sont des routes à deux voies comportant chacune deux bandes, avec une largeur d’environ 20 mètres, nécessitant des expropriations pour leur réalisation. Pour respecter le délai de 36 mois prévu pour l’achèvement des travaux, la commission d’expropriation, composée des ministères et services concernés, est appelée à accélérer ces procédures.
Le financement de ces projets s’inscrit dans le cadre du programme sino-congolais, avec l’implication d’entreprises chinoises telles que CREC 4 et CREC 8, sous la coordination de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT). La rocade ouest reliera le quartier Mbudi, dans la commune de Mont-Ngafula, au quartier Badara, dans la commune de la N’sele.
Outre les rocades de Kinshasa, d’autres projets d’infrastructure sont en cours, notamment la construction du corridor économique transnational entre la RDC et l’Angola, l’aménagement de la route Mbuji-Mayi – Kananga, et la réhabilitation de la voirie de Kinshasa dans le cadre du projet KIN-ELENDA financé par la Banque mondiale.
Ces initiatives témoignent de la volonté du gouvernement congolais d’améliorer les infrastructures routières du pays, essentielles pour le développement économique et la mobilité des populations.
— M. KOSI






